Les commerçants québécois pourraient perdre des opportunités d’affaires avec la nouvelle réglementation sur le français que Québec envisage de mettre en place, estime le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) après avoir vu des études récentes sur l’usage de la langue.
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L’usage du français dans les entreprises québécoises est stable et même en légère hausse dans un contexte de travail ou dans l’espace public, selon des données récentes de l’Office québécois de la langue française (OQLF).
Des chiffres qui laissent entendre que le gouvernement Legault ne se baserait pas sur les mêmes constats lors de sa révision des règles entourant l’usage de la langue en entreprise, a fait valoir jeudi le CCCD.
Selon l’organisation, le projet de règlement inclurait de rendre illégal dans la province tout produit doté d’un bouton « marche/arrêt », d’ici quelques semaines seulement.
« En vidant les rayons des magasins, le trafic sera orienté vers le commerce en ligne avec ceux qui n’ont pas les mêmes règles en matière de français », souligne le CCCD dans un communiqué.
Selon lui, les Français, commerçants et consommateurs risquent donc d’être les « grands perdants » de cette réforme.
Il demande donc au gouvernement du Québec de prendre en considération les données de l’OQLF avant de proposer toute nouvelle règle.
