Avec un repreneur marocain, l’usine pharmaceutique Recipharm devrait à terme rester en activité

Avec un repreneur marocain, l’usine pharmaceutique Recipharm devrait à terme rester en activité
Descriptive text here

Le groupe pharmaceutique Recipharm a annoncé il y a 6 mois la fermeture de son usine de Touraine qui compte 225 salariés, et qui s’était agrandie en produisant des vaccins contre le COVID. L’activité va peut-être se poursuivre dans les Monts en Indre-et-Loire, grâce à l’offre de rachat du marocain Laprophan, acceptée par la direction de Recipharm.

Belles histoires du dimanche

Découvrez des histoires inspirantes de solidarité et d’altruisme et partez à la rencontre de la générosité. Emotions garanties tous les dimanches !

France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter « Les belles histoires du dimanche ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La direction de Recipharm a accepté l’offre de rachat de Laprophan (pour Laboratoire de Produits Pharmaceutiques d’Afrique du Nord), situé à Casablanca. Une information fournie par nos confrères de la Nouvelle République, confirmée depuis par les représentants du personnel de l’usine de Monts.

Le laboratoire marocain (860 salariés, unité de production de 23 000 m²) était d’ailleurs le seul en lice depuis début mars grâce à un contrat d’exclusivité.

A première vue, cette reprise est une excellente nouvelle pour les 225 salariés de Recipharm à Tours, abasourdis par l’annonce de la fermeture de leur site le 20 novembre. D’autant que tous les emplois seraient préservés.

>>

Après l’annonce de la fermeture de leur usine, les salariés tourangeaux de Recipharm ont multiplié les actions, débrayages, blocages, marches de protestation.

© Luc Pérot – France 3 Centre-Val de Loire

Mais reste une incertitude, une clause suspensive à cette reprise : celle-ci ne sera efficace que si Laprophan parvient à renégocier volumes et prix avec le sud-africain Aspen, principal client de Recipharm. Joint au téléphone ce vendredi 11 avril en fin de matinée, Serge Aumont, délégué FO de Recipharm Monts, ne sait toujours pas si les négociations ont abouti. Les salariés retiennent leur souffle.

C’est encore beaucoup de stress pour les salariés. Nous sommes tributaires de cet accord entre notre client principal et notre acheteur potentiel. C’est une bonne nouvelle car nous avons une offre ferme, définitive et acceptée, mais cette clause ne nous permet pas encore de crier victoire et d’être trop enthousiastes.»

A Monts, le site pharmaceutique a connu une croissance fulgurante pendant la pandémie de COVID, car il était l’un des rares en France à maîtriser le remplissage des flacons de produits, en l’occurrence celui des vaccins Moderna.

Le groupe Recipharm avait été soutenu par le gouvernement français à hauteur de 35 millions d’euros pour doubler ses capacités de production. En 2021-2022, l’usine des Monts a produit 70 millions de doses, mais la demande a ensuite continué de diminuer.

Jusqu’à l’annonce, le 20 novembre, de la fermeture du site en 2025, un véritable coup dur pour les 225 salariés tourangeaux restants (contre 360 ​​au pic d’activité).

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV bonne ou mauvaise nouvelle pour la minorité ? – .
NEXT bonne ou mauvaise nouvelle pour la minorité ? – .