Les entreprises américaines à la pointe de la surveillance
De grands employeurs américains tels que Starbucks, Walmart et AstraZeneca utilisent déjà l’intelligence artificielle pour surveiller et analyser les messages échangés entre employés. C’est ce que rapporte le média new-yorkais CNBC. Ces solutions permettent par exemple de suivre l’humeur des collaborateurs en temps réel, ainsi que de détecter des cas de harcèlement ou de non-respect des pratiques. Ces modèles permettent également d’évaluer les réactions des salariés face aux nouvelles politiques de ressources humaines.
La banalisation des pratiques de surveillance se heurte à des résistances en Europe. Ainsi, en France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a infligé en début d’année une amende de 32 millions d’euros au géant américain de la distribution Amazon (photo). Cette dernière a été pointée du doigt pour un contrôle « excessif » des activités et des performances de ses salariés. Des alertes étaient notamment déclenchées lorsqu’un collaborateur scannait un article en moins de 1,25 seconde et lorsque le scanner était interrompu pendant plusieurs minutes.
