Pourquoi les voitures électriques sont-elles chères à assurer ? – .

Pourquoi les voitures électriques sont-elles chères à assurer ? – .
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L’assurance voiture électrique coûte très cher. Parfois plus que les voitures à essence. Pour quoi?

L’un de nos lecteurs se plaint d’avoir pris une énorme augmentation d’assurance pour sa Tesla Model 3 2023 à transmission intégrale. On parle d’une augmentation de 1 000 $, comparativement à un bonus initial de 1 200 $. Il a magasiné et un autre grand assureur lui a offert 3 900 $ !

Pourquoi est-ce si cher? D’autant que les Tesla, comme la plupart des voitures électriques, sont réputées pour être antivol.

Leurs systèmes permettent ainsi de reconnaître les voleurs (grâce aux caméras embarquées), de retrouver rapidement la Tesla en cas de vol et de bloquer l’accès ou la conduite à distance (avec la connexion internet).

Pas seulement le vol

Mais le vol n’est qu’un élément de l’assurance automobile. L’emplacement, l’utilisation (marche, déplacements domicile-travail, Uber), l’âge, le sexe, la conduite et le dossier de crédit influencent les prix.

Cela dit, avec une voiture électrique, il est très facile de rouler vite. Augmente donc le risque d’accident.

Et si le véhicule est endommagé, ses pièces coûtent souvent plus cher que celles des véhicules à essence, en raison des technologies et des matériaux avancés.

Cependant, les voitures électriques sont toutes équipées de systèmes de prévention, comme des lidars, des caméras et de l’intelligence artificielle qui produisent des alertes et, souvent, corrigent la trajectoire, réduisent la vitesse ou freinent pour éviter les collisions.

Alors, si les assureurs s’appuient sur leur expérience du risque pour fixer leurs tarifs, quel est le problème ? C’est multiple.

Plusieurs véhicules proposent une conduite autonome ou semi-autonome. Les assureurs estiment que cela les expose à un risque coûteux en matière de responsabilité civile. En revanche, les incendies de batteries présentent un risque de contamination (même si les modèles à essence brûlent beaucoup plus que les électriques, selon diverses études).

Manque de pièces

Tout comme les voitures à essence, le manque de pièces détachées complique le travail des réparateurs. Un véhicule accidenté peut attendre longtemps au garage, ce qui augmente les coûts des véhicules de remplacement, idéalement électriques, donc plus onéreux (mais les assureurs plafonnent ces indemnisations).

Même si le prix des pièces reconditionnées est inférieur, celles destinées aux véhicules électriques sont rares ou tout simplement indisponibles. Et certains constructeurs les interdisent.

L’autre problème est la crise du travail. Les mécaniciens et carrossiers ayant une formation en électricité deviennent rares. Très rare dans certaines régions. Et il faut ajuster les paramètres numériques pour chaque réparation.

De plus, certains constructeurs ne font affaire qu’avec des garages certifiés, Tesla notamment. Ce qui accentue l’effet de rareté. Capitalisme 101 : ce qui est rare a un prix plus élevé.

Conseil

  • Une fois que vous avez jeté votre dévolu sur un modèle de voiture, qu’elle soit électrique ou thermique, contactez votre assureur avant de l’acheter ou de le louer.
  • Faites vos calculs : si vous conservez votre véhicule plus de trois ans, il reste souvent plus économique qu’un véhicule à essence comparable. Utilisez l’outil de calcul du CAA : carcosts.caa.ca/fr.
  • Augmentez votre franchise (ce que vous payez de votre poche en cas de sinistre) pour réduire la prime. Évitez de faire des réclamations de quelques dizaines ou centaines de dollars au-dessus de cette franchise.
 
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