VIDÉO. Un immeuble menace de s’effondrer dans le quartier des Minimes, 800 000 euros de travaux pour les 8 copropriétaires

VIDÉO. Un immeuble menace de s’effondrer dans le quartier des Minimes, 800 000 euros de travaux pour les 8 copropriétaires
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l’essentiel
Un immeuble de 1900, situé avenue des Minimes à Toulouse, risque de s’effondrer. Il fait l’objet d’un arrêté de danger de la part de la mairie. La première estimation des travaux était exorbitante pour les huit propriétaires : 800 000 euros.

Il n’y a pas que dans la Toulouse médiévale que les bâtiments sont fragilisés. Un immeuble de deux étages, situé 57 avenue des Minimes, et qui date de 1910, fait l’objet d’un arrêté de danger de la mairie de Toulouse.

Travaux de sécurité réalisés

Cette ordonnance a été prise en avril 2023, après l’effondrement d’un mur mitoyen entre deux appartements, au 1er étage de l’immeuble. Depuis, des travaux de sécurisation ont été effectués, et certains occupants ont pu regagner leur domicile. Mais pas tout. Et la facture s’annonce salée pour mener à bien les lourds travaux de rénovation du bâtiment. La première estimation évalue les travaux à 800 000 euros.

Dans la cour intérieure du bâtiment, des barres d’étaiement et des échafaudages sécurisent le bâtiment
DDM, C.Dm.

« Ce chiffre consiste à démolir et reconstruire les coursives, les balcons qui entourent le bâtiment, à refaire la couverture et la toiture d’un des bâtiments. Il faut déconstruire et reconstruire ce que l’on appelle un bâtiment cuisine. Au 2ème étage, quelqu’un a transformé une sorte de grand placard en cuisine. On ne sait pas quand cela a été réalisé, mais cela a fragilisé le bâtiment au fil des années », explique Olivier Chauzu, l’un des copropriétaires.

Un mur effondré au 1er étage, à l’intérieur d’un appartement

«C’était il y a environ un an», se souvient Olivier. a dû quitter le bâtiment rapidement. Douze occupants ont été touchés.

Les trois locaux commerciaux du rez-de-chaussée, un coiffeur, une borne internet et un opticien sont contraints de cesser leur activité. « Pendant 10 ou 15 jours, je n’avais aucun chiffre d’affaires. Rien. L’assurance n’a rien fait, on m’a promis de l’aide et du soutien, mais je n’ai rien obtenu », se souvient le coiffeur.

Un appartement 2 pièces de 38 m2

Aujourd’hui, plusieurs occupants ont pu regagner leur logement, au rez-de-chaussée du bâtiment B. La mairie a en effet constaté la sécurisation de l’ensemble du bâtiment A et des coursives, la construction d’une protection du tunnel, la suppression du garde-corps du bâtiment B et l’installation d’un escalier temporaire, ou encore le renforcement des passages du bâtiment B et l’installation de jauges sur les fissures existantes.

Mais Olivier, qui vit dans un 2 pièces de 38 m2, appartement acheté en 2016, pour un peu plus de 108 000 euros, ne peut plus vivre chez lui. « Et si on continue ces travaux exorbitants, il faudrait que nous payions chacun autant que le prix d’un appartement… » La copropriété a contacté d’autres entreprises, espérant obtenir un devis moins cher. « Mais au final, si tout le monde ne peut pas payer, nous serons peut-être obligés de tout vendre et de tout démolir… »

 
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