les déficits grimpent presque partout dans le pays

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La saison budgétaire touche à sa fin. Les soldes budgétaires se sont détériorés presque partout dans le pays. Les provinces ont un déficit total de près de 30 milliards de dollars. Mais la situation n’est peut-être pas aussi alarmante qu’il y paraît, selon un rapport du Mouvement Desjardins.

Dans plusieurs cas, nous avons eu de mauvaises surprises : les déficits annoncés dans certaines provinces, comme le Québec, l’Ontario et la Colombie-Britannique, sont bien au-delà de ceux qui étaient prévus l’an dernier, ou même à l’automne.

Seuls le Nouveau-Brunswick et l’Alberta ont enregistré des excédents budgétaires. Mais même dans le cas du budget de l’Alberta, l’excédent prévu est beaucoup plus faible que celui des dernières années.

Mais pour éviter de comparer des pommes et des oranges, il faut évaluer les budgets des provinces en fonction de la taille de leur économie. PIB”,,”text”:”Il est plus important d’examiner les déficits et la dette en pourcentage du PIB”}}”>Il est plus important d’examiner les déficits et la dette en pourcentage du PIBindique Marc Desormeaux, économiste principal chez Desjardins.

Quand la population augmente, l’économie se développe. Il est naturel que le secteur public se développe également.

Une citation de Marc Desormeaux, économiste principal chez Desjardins

Relatif à PIBaucune province ne prévoit un déficit record au cours du prochain exercice financier.

: les déficits cumulés des dix provinces sont plutôt cohérents avec la période de faible croissance des années2010 que les récessions des années80 ou 90, par exemple », « texte » : « C’est ce qui est le plus important : les déficits cumulés des dix provinces sont plus cohérents avec la période de faible croissance des années 2010 qu’avec les récessions des années 80 ou 90, par exemple. exemple exemple”}}”>C’est là le plus important : les déficits cumulés des dix provinces sont plus cohérents avec la période de faible croissance des années 2010 qu’avec les récessions des années 80 ou 90 par exemple.précise l’économiste.

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Même si la dette provinciale pourrait croître plus rapidement que leurs économies combinées, ce ratio dette nette/ PIB reste inférieur à ce qu’il était pendant la majeure partie de la décennie précédant la pandémie de COVID-19.

Les gouvernements de l’Alberta et du Nouveau-Brunswick prévoient une réduction significative de leur ratio dette-revenuPIB au cours des prochaines années, alors qu’elle se stabilisera autour de 40 % en Ontario et au Québec, les deux plus grandes provinces du pays.

En Colombie-Britannique, le fardeau de la dette doublera presque par rapport à son niveau d’avant la pandémie. Le taux d’endettement-PIB dans cette province était d’environ 15 % en 2019. Il grimpera à près de 28 % en 2027, selon les prévisions du gouvernement néo-démocrate de David Eby.

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Les provinces ont les mains liées, selon les experts

Selon M. Desormeaux, les provinces n’avaient en quelque sorte pas le choix d’augmenter leurs dépenses, face à une croissance démographique qui exerce beaucoup de pression sur les services publics.

L’Alberta, par exemple, a connu une croissance démographique record l’année dernière. La province prévoit toujours une hausse de 3,7 % cette année, un afflux qui crée des besoins dans tous les secteurs.

Le vieillissement de la population entraîne également des pressions importantes, notamment dans les domaines de la santé et des soins de longue durée. Prenons l’exemple du Québec : les résidents âgés de 75 ans et plus représentaient 2,3 % de la population en 1971. Cette proportion augmentera jusqu’à près de 16 % en 2041, selon les provinces.

Il fallait également augmenter les salaires des travailleurs du secteur public dont le pouvoir d’achat s’érodait avec l’inflation. L’Ontario, par exemple, devra leur verser plus de 6 milliards de dollars, après avoir plafonné leurs augmentations annuelles à 1 %, une mesure jugée inconstitutionnelle.

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Toutefois, dans la plupart des provinces, l’augmentation des dépenses est inférieure à la somme du taux d’inflation et du taux de croissance démographique.

Pour le gouvernement conservateur de Danielle Smith en Alberta, c’est une preuve de sa bonne gestion financière. Ce calcul de la croissance démographique et de l’inflation a toujours été un plafond et non un plancher, a déclaré le ministre des Finances de l’Alberta, Nate Horner. Nous dépensons là où nous pouvons.

Les contribuables pourraient voir les choses différemment. Même si elles augmentent en termes absolus, les dépenses par habitant diminuent en termes réels, ce qui peut conduire à une détérioration de la qualité des services.

Nous commençons à nous rendre compte que nous devons rattraper plusieurs années de retard et que nous ne pouvons pas le faire en une seule année.

Une citation de Geneviève Tellier, professeure à l’École d’études politiques, Université d’Ottawa

Nous n’aurons certainement pas le niveau de service auquel nous pensions avoir droit parce qu’il y a de l’inflation. On ne peut pas absorber une augmentation significative des dépenses quand les revenus ne sont pas au rendez-vous, ce qui est le cas actuellementexplique la politologue Geneviève Tellier, de l’Université d’Ottawa.

Geneviève Tellier, politologue à l’Université d’Ottawa (Photo d’archive)

Photo : Radio-Canada / Rozenn Nicolle

Stagnation des recettes fiscales

Pendant ce temps, les revenus ne suivent pas les dépenses. Les prévisions économiques pour l’année prochaine s’assombrissent, ce qui a un impact à la baisse sur les impôts des entreprises et des particuliers.

ans”,,”text”:”Nous croyons que l’économie canadienne n’a pas encore ressenti pleinement l’impact des fortes hausses de taux d’intérêt amorcées il y a deux ans”}}”>Nous croyons que l’économie canadienne n’a pas encore ressenti pleinement l’impact des fortes hausses des taux d’intérêt amorcées il y a deux ans.souligne le rapport Desjardins.

Les restrictions à l’admission des résidents non permanents récemment annoncées par le gouvernement fédéral ne font que renforcer cette opinion.

Une augmentation des impôts sur le revenu pourrait aider les provinces à combler leurs déficits budgétaires. Cette option, très impopulaire lorsque tout va bien, l’est encore moins lorsque de nombreuses familles peinent à joindre les deux bouts.

Le gouvernement fédéral, de son côté, promet certaines mesures pour aider les Canadiens, comme une assurance-médicaments et un programme de cantines scolaires. La ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, déposera son budget le 16 avril.

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La ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, présentera son prochain budget le 16 avril.

Photo : La Presse Canadienne / Patrick Doyle

 
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