Bombardier, Rogers et Stella-Jones

Bombardier, Rogers et Stella-Jones
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L’action Stella-Jones a chuté de près de 10% fin février, notamment en raison de la baisse des ventes provoquée par les contraintes budgétaires chez certains clients aux Etats-Unis. (Photo : 123RF)

Que faire des titres de Bombardier, Rogers et Stella-Jones ? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire évoluer les prix prochainement. Remarque : l’auteur peut avoir une opinion complètement différente de celle exprimée par les analystes.

Bombardier (BBD, 55,90$) : plusieurs leviers de croissance à court et long terme

Banque Royale Marchés des Capitaux estime que Bombardier pourra bénéficier de plusieurs leviers de croissance tant à court qu’à long terme dans les secteurs où elle est déjà présente ainsi que dans de nouveaux.

L’analyste James McGarragle affirme que la demande pour les produits de l’avionneur québécois demeurera solide à court terme, ce qui soutiendra considérablement la hausse des flux de trésorerie. La Banque Royale s’attend à ce qu’elle s’élève à plus de 900 millions de dollars à la fin de l’exercice 2025, comparativement aux prévisions de la direction de 377 millions de dollars à la fin de 2024.

Cette croissance des flux de trésorerie sera stimulée par de meilleures marges, des coûts d’intérêt inférieurs et des investissements en capital réduits.

Les secteurs de la défense, de l’avion d’occasion et des services après-vente mettront la table pour 2030, ajoute l’analyste. Il estime que les opportunités présentes dans ces secteurs sont sous-estimées par le marché. Il note que Bombardier prévoit des opportunités d’un milliard de dollars pour les avions de défense et d’occasion, ce qui, selon lui, est le prélude à un taux de croissance annualisé composé de 7 % des revenus.

En regardant tout cela, James McGarragle suggère que Bombardier a changé, mais que le sentiment suscité par son titre est resté le même. Les améliorations du côté opérationnel de l’entreprise ainsi que la diminution « impressionnante » de son effet de levier (qui est passé de 7,7 à 3,3 entre 2021 et 2023) le laissent sceptique quant au fait que le titre a une valorisation inférieure de 45 % à celle de ses pairs.

Il affirme que le titre doit être reclassé à la hausse en raison d’une exécution solide, d’une dette réduite et d’un flux de trésorerie accru.

La Banque Royale maintient sa prévision de surperformance de l’action Bombardier par rapport à son secteur d’activité ainsi que son objectif de cours de 95 $.

Charles Poulin

Rogers (RCI.B, 55,28$) : une concurrence féroce à prévoir

 
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