une station balnéaire dans cet état serait fermée en Europe, selon un investisseur potentiel

Toujours intéressé à investir plus de 100 millions de dollars au Mont-Sainte-Anne, le nouvel exploitant du Mont Grand-Fonds estime que la station de ski Beaupré, dans son état actuel, serait tout simplement fermée en Europe.

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« C’est vrai qu’en Europe, une station dans cet état est fermée immédiatement. Nous ne le laissons pas fonctionner. Ce n’est pas possible. Il y a un niveau de sécurité qui n’est pas suffisant», affirme Christian Mars, de la Compagnie des montagnes de ski du Québec, filiale de l’entreprise française E-Liberty Services.

Après sa visite au Mont Grand-Fonds à la mi-mars, le ministre Pierre Fitzgibbon a décliné les demandes d’entrevues sur l’avenir du Mont-Sainte-Anne.

«Le ministre souhaite voir des investissements au Mont-Sainte-Anne», a répondu son attaché politique.

Mont-Sainte-Anne mars 2024

Photo Jean-François Racine

Un souhait

La volonté de Christian Mars de mettre la main sur la station du Mont-Sainte-Anne est toujours la même. Ce dernier a déjà discuté avec le ministre Fitzgibbon.

“Christian Mars est sérieux et a beaucoup d’argent”, confirme une autre Source proche du dossier.

« J’ai effectivement reçu Pierre Fitzgibbon au Mont Grand-Fonds le 15 mars dernier. Il a pu constater que nous faisions ce à quoi nous nous étions engagés. Nous sommes des opérateurs et nous avons montré que ce que nous disons, nous le faisons. Au Mont-Sainte-Anne, j’ai vu tout le monde. La solution appartient au gouvernement. Notre plan est connu du cabinet du premier ministre, de M. Fitzgibbon et d’Investissement Québec », a résumé Christian Mars.

L’homme d’affaires ne croit pas longtemps au statu quo à Beaupré. « Il y aura certainement une décision. Ça ne peut pas rester comme ça. Nous sommes sûrs de notre démarche. Nous savons comment faire les choses. Il y a deux ou trois scénarios sur la table et nous avons présenté le nôtre », a-t-il déclaré.

Les Jeux du Canada

Une partie des espoirs actuels repose peut-être sur la tenue des Jeux du Canada, qui auront lieu à Québec dans trois ans, du 26 février au 15 mars 2027.. La Ville de Québec investira 20 millions de dollars pour ces Jeux.

Du ski de fond et plusieurs compétitions de ski alpin sont prévus au centre de ski du Mont-Sainte-Anne, mais aucun budget d’infrastructure n’est prévu. Si rien n’est fait, les tests ne pourront pas avoir lieu à cet endroit.

« L’aspect sécurité nous concerne. Des rencontres sont prévues. Le premier choix est le Mont-Sainte-Anne», confirme Denis Servais, président de la Société hôtesse des Jeux du Canada 2027.

Pour l’instant, aucune piste n’est homologuée par la Fédération Internationale de ski (FIS) pour la descente et le Super G. Le réseau de neige artificielle est à refaire entièrement et les filets de sécurité ont également besoin d’une sérieuse remise à jour. niveau dans la piste de La Crête. Sans parler de la gondole qui est sur le point de rendre l’âme. Fin janvier, le moteur diesel auxiliaire a été utilisé pendant plus de deux semaines.

Mont-Sainte-Anne en mars 2024

Photo Jean-François Racine

D’ici septembre

Des engagements seront nécessaires et le comité organisateur aimerait signer un contrat avec Resorts of the Canadian Rockies (RCR) d’ici le 1er septembre 2024.

De son côté, Christian Mars est convaincu que les Jeux du Canada feront bouger les choses.


Christian Mars, de la Compagnie des montagnes de ski du Québec, filiale de l’entreprise française E-Liberty Services. En visite à Doppelmayr, l’homme d’affaires présente une maquette de télécabine qui pourrait remplacer celle du Mont-Sainte-Anne.

Photo fournie par E-Liberty Services

« Le comité d’organisation doit avoir des assurances de la gare pour l’organisation des épreuves. Compte tenu du temps nécessaire pour construire et refaire à la fois le réseau d’enneigement artificiel (enneigement artificiel) et les deux remontées mécaniques, les commandes doivent être passées cette année.

Le groupe E-Liberty a proposé au gouvernement de reprendre le Mont-Saint-Anne et d’investir immédiatement 100 millions de dollars pour renouveler toutes les remontées mécaniques, refaire complètement le système d’enneigement ainsi que le chalet sommital.

«Pour nous, c’est la plus belle montagne du Québec et nous avons apporté toutes les garanties», conclut Christian Mars.

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