De plus en plus inquiets de l’ampleur de la dette, 4 Français sur 5 sont hostiles à la hausse des impôts

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ENQUÊTE EXCLUSIVE – Au lendemain du dérapage sans précédent du déficit public français, 75 % des Français estiment « qu’il serait grave » que la France « ne parvienne pas à atteindre son objectif de moins de 3 % de déficit en 2027, selon une enquête Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro.

Après un dérapage historique des finances françaises, le gouvernement se retrouve au pied du mur. Face à une situation de plus en plus alarmante, certains députés de la majorité présidentielle plaident désormais pour aller à l’encontre de la sacro-sainte règle macroniste interdisant toute augmentation des impôts. Cependant, cette hypothèse semble encore très improbable alors que 85% des Français se déclarent opposés à cette possibilité selon une enquête Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro.

Bien conscient du tabou, Gabriel Attal a tenté de rassurer sur le plateau de TF1 mercredi 27 mars : “Nous avons toujours dit que nous n’augmenterions pas les impôts” a-t-il déclaré. Si le premier ministre a mentionné « leviers » pour tenter de redonner des couleurs aux finances publiques, les Français ne croient pas aux capacités du camp Macron à redresser les finances publiques. Ainsi, 63% d’entre eux déclarent ne pas faire confiance au chef du gouvernement pour réduire la dette et le déficit public. Un désaveu encore plus prononcé pour Bruno Le Maire (66%), pourtant ministre de l’Économie et des Finances depuis 2017, et surtout pour Emmanuel Macron (75%), pourtant qualifié de « Mozart des Finances » lors de son élection. Pire, les Français font désormais plus confiance au Rassemblement national (33%) qu’à Renaissance (23%) pour réduire le déficit.

Si jamais cela a existé, le temps où les Français se souciaient peu des règles de bonne gestion publique est révolu. Les trois quarts d’entre eux (75%) pensent “Comme ce serait grave” que la France “ne parvient pas à atteindre son objectif de moins 3% de déficit” en 2027. Pour tenter de faire des économies, 54 % des Français réclament une réduction du nombre de fonctionnaires, et 52 % sont favorables à une réduction des aides sociales.

Enfin, la perspective d’une dégradation de la note de la France par les agences de notation entre fin avril et fin avril inquiète fortement les Français. Ainsi, 82% déclarent qu’une détérioration aurait “conséquences sérieuses” pour l’économie française et près de la moitié (48%) pour “leur situation personnelle”.


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