« empiétements sur la liberté individuelle au profit de la stabilité collective »

« empiétements sur la liberté individuelle au profit de la stabilité collective »
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Ceux qui voudraient acheter une maison seront plus limités au Canada puisqu’une nouvelle mesure imposera désormais un plafond sur ce que les banques peuvent prêter.

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Le plafond du prêt hypothécaire s’élèvera désormais à 4,5 fois le revenu annuel de l’emprunteur, selon les informations du Bureau du surintendant des institutions financières.

Par exemple, une personne qui gagne 100 000 $ par an se limitera à une hypothèque pour une maison évaluée à environ 450 000 $.

Les banques évaluaient déjà la capacité de paiement sur la base du revenu mensuel, mais cette nouvelle mesure étendra cette évaluation sur toute l’année.

Cette limite évitera que certains acheteurs se retrouvent avec des paiements trop élevés par rapport à leurs revenus dans une situation où les taux d’intérêt augmentent très rapidement comme on l’a vu lors de la pandémie.

«Cela réduit le risque d’une crise bancaire généralisée à long terme à travers le Canada, mais cela mine les gens qui pourraient bénéficier d’un emprunt à 600%», estime l’économiste Pascal Bédard.

En entrevue à LCN, M. Bédard affirme néanmoins que « ces mesures constituent des atteintes à la liberté individuelle au profit de la stabilité collective ».

Impact sur les acheteurs

Certains acheteurs pourraient être agacés par cette mesure qui les empêcherait d’obtenir leur prêt.

Cette nouveauté ne devrait toutefois pas impacter le marché immobilier selon le président de la Chambre immobilière de l’Outaouais, Roch St-Jacques.

“Les gens sont déjà admissibles à ce qu’ils appellent le taux de crise, c’est-à-dire le taux directeur plus 2%, donc vous êtes admissibles à 7,2%”, explique-t-il puisque le taux directeur est resté stable à 5% depuis les deux dernières annonces de la Banque du Canada.

En calculant avec le taux de crise, M. St-Jacques souligne que les risques que l’acheteur se retrouve surpris par une hausse soudaine sont très faibles.

Il y aura cependant des exceptions pour les marchés immobiliers comme Toronto et Vancouver puisque les prix des propriétés sont très élevés.

 
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