Après six ans d’exclusion de l’Association du transport aérien international (IATA), la nouvelle compagnie a rejoint l’organisation. La compagnie, qui se recentre sur les vols intérieurs, va acquérir quatre ATR72-500. Deux arriveront d’ici fin août 2024 et les deux autres entre la fin de l’année et les six premiers mois de 2025.
Air Madagascar et Tsadaria ont été remplacées par Madagascar Airlines. Face à la baisse des ambitions, les managers annoncent une réduction progressive des effectifs. Ceci est rendu nécessaire par la réduction du nombre de lignes, ce qui entraîne mécaniquement une réduction des effectifs en vol et au sol.
Cette restructuration se fera sans « brutalité sociale » et dans le cadre d’un « consensus » affirme le directeur général de la compagnie aérienne nationale, Thierry De Bailleul. Pour y parvenir, il souhaite offrir aux salariés, qui ont plus de quinze ans d’ancienneté, des conditions très avantageuses, nous apprend 2424.mg.
Entre départs naturels et aides aux départs volontaires, la direction estime pouvoir atteindre ses objectifs.
Après avoir annoncé cette délicate nouvelle, Madagascar Airlines a révélé qu’elle faisait à nouveau partie de l’IATA. Cette association garantit, à ses membres, la prise en charge de ses voyageurs en cas de difficultés occasionnelles. Air Madagascar a été exclue de l’IATA, une première fois en 2016, puis une seconde en 2018. Cette « sanction » intervient lorsqu’un transporteur est au bord de la faillite.
La « réintégration » ou plus précisément l’intégration de Madagascar Airlines permet à la direction de poursuivre son plan « Phénix 2030 », note L’Express de Madagascar.
Il s’agit de l’arrivée de nouveaux ATR72-500 dans les prochains mois et de deux autres fin 2024 ou début 2025, écrit Midi-Madagascar. Avec ces six avions, la compagnie pourra assurer ses vols intérieurs et la maintenance des avions.
