L’impressionnante déroute des marques européennes et japonaises en Chine

L’impressionnante déroute des marques européennes et japonaises en Chine
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La déroute des marques françaises en Chine a commencé avant le Covid et ne fait que s’intensifier depuis. Et ce n’était sans doute que le début de ce qui pourrait arriver dans le futur : après avoir plus ou moins profité du premier marché automobile mondial, les marques européennes sont pour certaines revenues la queue entre les jambes, et doivent désormais craindre l’invasion de l’autre. direction, sur leurs propres terres. Une situation en Chine qui se dégrade clairement pour toutes les marques qui ne sont pas chinoises.

Et cela s’explique très facilement : les Chinois bénéficient depuis des décennies, via des joint-ventures, de tout le savoir-faire des Occidentaux pour développer et améliorer leurs propres voitures. Désormais, le client chinois dispose d’une multitude de choix parmi les constructeurs nationaux, proposant des véhicules crédibles, depuis les petites citadines bon marché jusqu’aux grands modèles haut de gamme. Enfin, nN’oublions pas que les Chinois ont misé très tôt (dès le début des années 2000) sur l’électricité alors que ni les Américains, ni les Japonais, ni les Européens n’y croyaient.

Toyota et Tesla, puis les autres

Malgré ses bonnes ventes, Tesla ne détient que 3% de part de marché en Chine© Alex Krassovski

De toutes les marques étrangères présentes en Chine, seules Tesla et Toyota ont réussi à augmenter leurs ventes depuis le Covid. Pour Tesla, c’est évidemment plus facile dans un marché de plus en plus tourné vers les véhicules électriques. Mais pour Toyota, qui n’a pas d’électrique à proposer en dehors du bZ4X arrivé très récemment, c’est un exploit ! D’autant que les Chinois ne sont pas connus pour être amis ou clients des produits japonais. Mais le déclin aurait pu commencer dès 2023 pour Toyota, arrivé trop tard sur le segment électrique.

Toyota devrait avoir davantage de difficultés en raison de sa faible offre électrique© Alex Krassovski

En revanche, pour les Européens, c’est à la limite de l’acharnement. Entre 2017 et 2023, Volkswagen a perdu pas moins d’un million de ventes par an. C’est même deux millions pour General Motors et plusieurs « centaines de milliers » pour Hyundai et Kia selon Inovev. Suzuki et Mitsubishi ont déjà disparu et Stellantis et Mazda sont sur le même chemin.

L’avenir est d’autant plus sombre pour les Européens, les Coréens, les Japonais et les Américains que la part de marché des marques chinoises y est en constante augmentation : «Cette tendance semble inévitable à l’avenir, car les modèles des constructeurs chinois deviennent de plus en plus compétitifs, ce qui leur a permis de passer de 40% de part de marché en Chine en 2015 à 45% en 2021 et 57% en 2023..

 
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