Les autorités nigérianes envisagent de développer leur portefeuille d’énergies propres. Pour cela, le fonds souverain du Nigeria prévoit de construire une centrale solaire de 20 mégawatts (MW) en partenariat avec une entreprise locale. Il s’agit de la première phase d’un projet plus ambitieux de 300 MW situé dans l’État du Niger, au centre du pays.
Le vice-président, Kashim Shettima, qui a assisté à la signature de la création de la Shiroro Generating Company, un partenariat public-privé qui sera établi dans l’État du Niger, s’est engagé à prendre des « mesures proactives » pour « diversifier les sources d’énergie du pays ». , « réduire son empreinte carbone » et « garantir un avenir durable pour les générations à venir ».
Rappelons que le Nigeria, qui dispose d’une capacité de production électrique de 13 000 MW pour une population de 210 millions d’habitants, n’en produit qu’une fraction. Ce qui laisse des millions de foyers et d’entreprises dépendants de générateurs à essence et au diesel.
Mais les autorités affichent leur détermination à « sortir des sentiers battus » pour résoudre cette crise. Ces derniers jours, le ministre de l’Énergie Adebayo Adelabu a également rencontré à Abuja deux sociétés d’ingénierie – Credco et le français Vergnet – qui travaillent sur un projet de centrale hybride solaire et éolienne de 30 MW, qui pourrait cette fois être mise en œuvre à Lekki, sur la bord de Lagos.
Moctar FICUU / VivAfrik
