Ottawa s’engage à réduire le nombre de résidents temporaires dans le pays

Ottawa s’engage à réduire le nombre de résidents temporaires dans le pays
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Le gouvernement fédéral souhaite réduire la proportion de résidents temporaires de 6,2 % à 5 % au cours des trois prochaines années, soit d’ici 2027, a annoncé le ministre de l’Immigration, Marc Miller.

“C’est une annonce que nous faisons aujourd’hui suite aux observations que nous avons faites et que les économistes ont faites concernant le nombre de personnes qui sont ici temporairement, la manière dont cela attaque et affecte l’abordabilité”, a admis M. Miller lors d’une conférence de presse. briefing jeudi.

Il s’agirait de fixer, pour la première fois, un objectif en matière de nombre de résidents permanents, dont le nombre a augmenté « de manière significative » ces dernières années.

« Nous devrions avoir une conversation honnête sur ce que l’augmentation de la migration internationale signifie pour le Canada alors que nous planifions l’avenir », a déclaré le ministre.

Selon les plus récents chiffres, le nombre de résidents temporaires au Canada s’élève à 2,5 millions de personnes, dont 530 000 résident actuellement au Québec.

Au Québec, la catégorie des résidents temporaires est composée à près de la moitié de travailleurs étrangers. Le reste est principalement réparti entre demandeurs d’asile et étudiants étrangers.

Réduire le nombre de travailleurs temporaires de 6,2 % à 5 % augmenterait grosso modo leur nombre total de 2,5 millions à environ 2 millions dans tout le pays. Des conversations avec les provinces sont prévues à partir du mois de mai afin d’établir un chiffre plus précis, en adéquation avec les besoins de chacun.

Malgré des relations parfois difficiles avec le ministre sur les questions d’immigration, Yves-François Blanchet est resté prudent, mais semble avoir bien accueilli l’initiative de M. Miller.

« Cela ne me semble pas grand-chose, mais dans la mesure où dans deux mois il y aura une conversation avec le Québec et les provinces, je pense qu’il faut s’en réjouir », a déclaré le chef du Bloc québécois.

Pour le ministre Miller, « ce que nous faisons aujourd’hui est [de fixer] une cible, mais c’est une cible qui sera gérée avec les provinces […]».

Le ministre a pris soin de réaffirmer que la croissance économique du Canada dépendait, dans une certaine mesure, de la main-d’œuvre immigrante.

 
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