Le Nigeria veut toutes les données clients de Binance

Le Nigeria veut toutes les données clients de Binance
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Détenu, mais pas inculpé. La situation de Binance au Nigeria est toujours sous haute tension. Ce suivant la détention jugée arbitraire de deux de ses responsables locaux, ressortissants américains et britanniques. Mais aussi avec la perspective assez floue d’un possible Une amende de 10 milliards de dollars, dont on ne sait pas s’il existe réellement ou non. À tout prix, les procédures judiciaires se poursuivent contre l’échange. Dernière étape connue : une Haute Cour lui ordonne de fournir des données et des informations complètes de tous ses utilisateurs nigérians. Que – ou qui – tentent-ils d’identifier ?

Binance doit fournir les données de ses utilisateurs nigérians

Difficile de démêler les informations officielles de celles qui méritent d’être prises avec la distance nécessaire – même officielle – dans ce contexte. Affaire Binance au Nigeria. Parce que la perspective d’une amende de 10 milliards de dollars initialement annoncé, commence à ressembler à un exercice de rétropédalage.

Cependant, certains faits semblent confirmer que rien n’est encore résolu dans cette affaire à des fins judiciaires. En effet, une décision rendue par une Haute Cour locale exige que les opérateurs de l’entreprise Titres Binance tous communiquent informations relatives à leurs utilisateurs nigérians.

Le Nigeria intensifie la pression contre Binance

« La requête du demandeur, datée et déposée le 29 février 2024, est par la présente accordée. Cet honorable tribunal ordonne par la présente aux opérateurs de Binance de fournir à la commission des données/informations complètes relatives à toutes les personnes nigérianes négociant sur sa plateforme. »

Juge Emeka Nwite

Une décision provisoire qui aurait été livré le 29 février en dernier lieu par le juge en charge de cette affaire. Ceci dans le cadre d’un demande ex parte publié par la Commission nigériane des crimes économiques et financiers (EFCC). Une procédure qui ne nécessite pas la présence de l’accusé présenter des arguments en faveur de sa défense.

Détenu, mais pas inculpé

Dans le cadre de cette procédure en cours, un responsable de l’EFCC indique que la plateforme Binance aurait été utilisé « pour activités illégales telles que la découverte, la confirmation et la manipulation du marché. » Ce qui aurait conduit, toujours selon cet agent, à une déstabilisation importante du marché des devises dévalué au détriment du Naira.

« Les dommages causés par la plateforme ont été clairement expliqués à ses opérateurs et il leur a été demandé de radier le Naira de leur bourse et de renvoyer les activités menées par les Nigérians sur leur plateforme à l’ONSA. »

Hamma Bello, agent EFCC

Le gouvernement nigérian demande donc à Binance de collaborer, afin de pouvoir mener cette enquête le plus rapidement possible. Cependant, l’ordre de détention de 2 semaines émis contre ses deux dirigeants expiré mardi dernier. Et pourtant, ils n’ont pas été libérés.

La justice nigériane indique que les deux hommes ne sont accusés d’aucun crime. Cependant, la situation reste assez floue quant aux raisons de la prolongation de leur détention. C’est peut-être un moyens de pression pour accélérer la collaboration exigée de Binance. D’autres éléments à venir permettront peut-être d’y voir un peu plus clair.

 
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