Mercredi 22 janvier, à Saint-Germain-des-Fossés dans l’Allier, a été donnée la première d’un opéra itinérant, « Le sang du glacier ». Un conte fantastique créé à l’initiative de l’Opéra de Lyon. Les représentations se déroulent dans un camion spécialement aménagé.
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Saint-Germain-des-Fossés, dans l’Allier, a accueilli mercredi 22 janvier la première représentation d’un opéra particulier. “Le sang du glacier” s’ouvre sur l’histoire d’un père disparu sur un glacier dont la fonte libère des algues rouges. Une salle spécialement créée pour le camion de l’opéra. Mathieu Dubroca, chanteur baryton lyrique, indique : «C’est une première et en même temps, une fois dans le camion, on a l’impression d’être dans un théâtre, un petit théâtre mais un théâtre». Charlotte Gozzi, chanteuse soprano lyrique, ajoute : «Nous n’avons pas forcément l’habitude d’être dans des jauges où nous sommes très proches du public. Comme nous avons la voix des projets, ce sont souvent de grandes salles. Je pense qu’on l’a déjà fait tout le monde, mais ce n’est pas habituel».
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Mercredi 22 janvier, à Saint-Germain-des-Fossés dans l’Allier, a été donnée la première d’un opéra itinérant, « Le sang du glacier ». Un conte fantastique créé à l’initiative de l’Opéra de Lyon. Les représentations ont lieu dans un camion spécialement aménagé. ‘Opéra de Lyon / Delphine Marty, chargée de mission pour l’opéra itinérant
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©C. Darneuville / S. Bonnetot / S. Saumon
Le spectacle commandé par l’Opéra de Lyon, désireux d’aller au public, est spécialement créé pour le camion-opéra. Une fois garée, la salle se déploie, avec un chapiteau d’accueil de 90 places en Gradin et une scène de 8 m sur 6. Fabrice Paris, directeur technique de l’Opéra de Lyon, souligne : «C’est un pari scénographique et artistique. Il faut recréer des univers dans cet espace beaucoup plus petit. Mais c’est aussi un réel avantage pour les spectateurs car ils auront une vraie proximité avec les chanteurs. La voix est quelque chose de physique donc les spectateurs seront affectés. C’est un spectacle qui a été spécialement développé pour aller au camion-opéra itinérant. Dès la conception de la scénographie, nous avons pris en compte un certain nombre de données. Habituellement, l’opéra demande beaucoup de volume de décors et là c’est une vraie contrainte».
Le camion et la troupe se déplacent chaque semaine de ville en ville et département dans le département, avec trois musiciens, deux chanteurs et une quinzaine de personnes autour d’eux. Delphine Marty, chargée de projet pour l’opéra itinérant, précise : «C’est vraiment une aventure. On arrive lundi, on monte lundi et mardi. Nous jouons du mardi au vendredi. Le samedi, ça redémarre et ça se repose un peu, pour repartir le lundi. Nous faisons cela sur 9 semaines».
Désorientés par des événements incontrôlables, un frère et une sœur se retrouvent en quête de réconciliation, comme les humains devraient le faire avec la planète. La semaine prochaine, le camion-opéra sera à Moulins, dans la cour du Centre national du costume et de la scène.
Interview de Christian Darneuville / France 3 Auvergne
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