“Les artistes, auteurs-compositeurs et consommateurs bénéficieront d’offres nouvelles et évolutives, de nouveaux niveaux d’abonnement payants, d’un ensemble de contenus musicaux et non musicaux, et d’un catalogue de contenus audio et visuels plus riche”, peut-on lire dans le communiqué.
L’accord “établit notamment une licence directe entre Spotify et Universal Music Publishing Group pour l’ensemble du portefeuille de produits actuel de Spotify aux Etats-Unis et dans plusieurs autres pays”, précisent les deux sociétés.
Améliorer la façon dont les auteurs-compositeurs sont payés
Selon le site spécialisé Billboard, il s’agit du premier partenariat direct conclu par Spotify avec un éditeur depuis la loi de 2018 pour la modernisation de la musique qui vise notamment à améliorer la manière dont les auteurs-compositeurs sont rémunérés via le streaming.
Cela semble indiquer un signe de compromis en ce qui concerne le déploiement par Spotify de forfaits qui, selon Billboard, réduisent le pourcentage des revenus reversés car le contenu total est plus étendu.
-“Spotify maintient son offre groupée, mais avec cet accord direct (avec UMG), il a évolué pour prendre en compte des droits plus larges, y compris un traitement économique différent pour les contenus musicaux et non musicaux”, a déclaré un porte-parole. de Spotify au site Web Music Business Worldwide.
La « vision » de Spotify pour le « Streaming 2.0 »
En mai dernier, Spotify a été assigné devant la justice fédérale américaine par le Mechanical Licensing Collective (MLC), l’organisme chargé de collecter les droits musicaux des plateformes de streaming, qui l’accuse d’avoir réduit unilatéralement les redevances versées aux artistes.
Le PDG d’UMG, Lucian Grainge, a déclaré dans un communiqué que l’accord était un exemple de la « vision » de son entreprise pour le « Streaming 2.0 », qui vise à augmenter la valeur via des niveaux d’abonnement et des ventes de produits plutôt que de se concentrer sur le nombre de flux.