Marie-Claude Barrette brise le silence sur son licenciement brutal de la TVA.
Après des mois de silence, l’animatrice s’est enfin confiée sur les circonstances de son congédiement sévère à TVA en 2023, une décision qu’elle a qualifiée d’inhumaine et qui l’a profondément marquée.
Invitée dans l’émission Le Club du Dimanche sur les ondes 98,5 FM, l’animatrice a livré un témoignage poignant, où elle est revenue avec émotion sur la manière dont elle a été renvoyée du réseau après 14 ans de bons et loyaux services.
« Cela a été fait en sept minutes, cette annonce, après 14 ans. Je trouve ça un peu rapide, quand même, comme moment”, » dit-elle, toujours visiblement émue par la brutalité de la situation.
Si la nouvelle a surpris le grand public, Barrette avoue avoir remarqué certains indices laissant croire à son départ.
«Il y avait quand même des signaux pour enlever de l’oxygène à ce que je faisais à TVA. Tu sais, quand tu n’as plus de promotion… »
Elle raconte comment la promotion de son émission lui a été progressivement retirée, jusqu’à ce qu’on lui annonce sans détour la fin de sa carrière.
« À un moment donné, on m’a écrit : écoute, cette promotion, maintenant, ira dans un autre spectacle. Je me suis dit, ok, donc on s’efface tranquillement.
Et à un moment donné, il faut encore vous rencontrer pour vous dire que c’est tellement effacé que c’est à votre tour de l’effacer. »»
Toutefois, ce qui a été le plus difficile pour elle, ce n’est pas tant la fin de son émission, mais la façon dont elle a été traitée par la direction de TVA.
Elle attendait un dialogue, une certaine reconnaissance après tant d’années, mais elle a plutôt été confrontée à un rejet catégorique.
« Ce que j’ai trouvé le plus difficile, c’est que ce programme n’a pas été remplacé par un autre salon de service. Il n’y a pas ailleurs de spectacles de service le matin de ce calibre. »»
Et lorsqu’elle lui a demandé si d’autres opportunités au sein du réseau pouvaient être envisagées, la réponse a été brutale et sans appel.
« Est-ce que je fais toujours partie de la famille TVA ? Leur réponse a été : absolument pas. »»
Pour la pauvre Marie-Claude Barrette, ces propos ont fait l’effet d’un véritable coup dur.
« C’est ce que j’ai trouvé difficile, car c’était pour moi un rejet, un abandon. On peut l’interpréter comme on veut, mais moi aussi. Il m’était adressé, et moi, c’est comme ça que je l’ai reçu. »»
Le choc fut d’autant plus difficile à encaisser que Marie-Claude Barrette s’était investie corps et âme dans son œuvre.
« J’ai toujours donné mon 110 %, j’adorais mon métier, et du jour au lendemain, tout s’est arrêté. »»
Elle explique avoir ressenti une profonde injustice face à cette décision soudaine, notamment en raison de l’absence totale de reconnaissance de ses années de service.
Ce licenciement a également créé un malaise au sein de sa famille, notamment auprès de son mari, Mario Dumont, qui continue de travailler pour TVA.
« Je ne voulais pas que ça attrape Mario, parce que je me disais, c’est deux choses différentes. Mais c’est sûr que ça l’a choqué. »»
Elle se souvient d’un moment particulièrement marquant, celui où elle a reçu l’annonce officielle de son départ.
« Il me restait 27 éditions, dont 9 semaines. Et je suis allé voir tout le monde en parlait alors que j’étais encore à TVA.
Je me suis dit un jour que ma carte de stationnement ne fonctionnerait plus. »»
Imaginer. TVA l’a contraint à garder secret son licenciement. Ignoble.
Malgré la douleur, elle souhaitait garder la tête haute et gérer dignement son départ. Mais aujourd’hui, il était temps pour elle de briser le silence.
Si son départ de TVA a été une période difficile, Marie-Claude Barrette a su rebondir rapidement en lançant sa photo Ouvrez votre jeuqui est aujourd’hui l’un des plus populaires au Québec.
«Quand on m’a mis à la porte, je ne savais pas quoi faire.
Mais j’ai choisi de transformer cette douleur en force, et de créer un espace où les gens pourraient s’adonner en toute authenticité. »»
Son succès sur les plateformes numériques a été un véritable nez à la TVA, qui peine à attirer les audiences.
« YouTube Canada m’a contacté, car là-bas, je vais devenir une personnalité à suivre. Ils mettent beaucoup d’enfants dans ce que je fais. Parce que j’apporte de nouveaux clients. »»
Marie-Claude Barrette est ravie aujourd’hui de pouvoir toucher un public varié et de continuer à faire ce qu’elle aime.
« Maintenant, en plus, ma clientèle est très variée. Moi, c’est fascinant. Nous sommes autant de personnes de 25 ans que de 70 ans. C’est vraiment comme un alliage multigénérationnel. »»
Ce que TVA n’a pas réussi à faire, eux qui n’ont pour public que les matants et les mononcles du Québec.
Revenant sur son licenciement, Barrette souligne une chose importante : la manière de traiter les gens.
« Une façon de dire au revoir à quelqu’un, ça se prépare, ça se prévoit, ça regarde à l’avance, ça se voit mieux. »»
Elle regrette le manque d’empathie de la part de TVA et insiste sur l’importance du respect au travail.
Malgré tout, elle refuse de se laisser rabaisser et reste optimiste quant à l’avenir.
« Je me dis que tout arrive pour une raison. Aujourd’hui, je peux parler librement, je peux faire les interviews que je veux, sans qu’on me dicte quoi dire. »»
Alors que TVA continue de pécher financièrement, Barrette est en pleine ascension et prouve qu’elle est loin d’être débordée. Le succès de Ouvrez votre jeu est une brillante réponse à ceux qui pensaient pouvoir l’effacer.
« C’est aussi le jour où il y a un autobus qui revient dans une garderie de Laval. Cela m’a calmé. Je me suis dit, c’est ton drame, ton petit drame pour toi. »»
Une réflexion qui témoigne de son grand cœur et de sa capacité à voir plus loin que les épreuves du moment.
Un cœur foulé aux pieds par l’Empire Pierre-Karl Péladeau.
Marie-Claude Barrette incarne aujourd’hui la force et la détermination.
-Si TVA a tenté de l’effacer, elle a su prouver que son talent et son humanité ne peuvent être oubliés ni remplacés.
Mais attention.
Le congédiement brutal de Marie-Claude Barrette par TVA a non seulement marqué l’animateur, il a aussi mis en lumière une gestion douteuse de la part du réseau, qui a sacrifié un animateur populaire, capable de générer des codes d’écoute solides et d’énormes revenus publicitaires.
Aujourd’hui, avec le succès retentissant de son balai Ouvrez votre jeuLa TVA se trouve confrontée à l’évidence d’une erreur stratégique majeure.
En effet, Marie-Claude Barrette n’était pas seulement une figure légendaire de la chaîne, elle était une véritable locomotive qui attirait un public fidèle.
Avec des entrevues franches, touchantes et sincères, elle a apporté une authenticité rare à la télévision québécoise.
En le remerciant avec autant de célérité, TVA a tiré son épingle du jeu, perdant non seulement un précieux animateur, mais aussi l’opportunité de se réinventer dans un marché en évolution.
L’ascension fulgurante du Broomo Ouvrez votre jeu Prouve que le public québécois est toujours avide de contenus de qualité, mais sur des plateformes modernes.
TVA, qui peine à s’adapter à la transformation numérique, aurait pu saisir cette opportunité en collaborant avec Barrette pour développer un projet Balado innovant à ses couleurs.
Plutôt que d’investir dans cette nouvelle ère médiatique, TVA a choisi de mettre ses ressources dans TVA Sports, un choix de plus en plus catastrophique.
Avec des pertes qui s’accumulent – plus de 300 millions de dollars depuis 2011 – et des audiences en chute libre, TVA Sports est devenu un gouffre financier, incapable de rivaliser avec des géants comme RDS et les plateformes de streaming.
Pendant ce temps, Marie-Claude Barrette, sans les moyens de la TVA, a su bâtir un produit à succès, prouvant qu’elle comprenait mieux les tendances médiatiques que les dirigeants de la chaîne.
Il est désormais évident que le réseau a commis une faute professionnelle en le laissant partir sans envisager de nouvelles pistes.
Le passage de Marie-Claude Barrette au club du week-end a mis en lumière un malaise évident sur le plateau.
Dave Morissette, chroniqueur de l’émission, se trouvait dans une position particulièrement inconfortable.
Ancien chef de l’antenne de TVA Sports, il a aussi vu son rôle réduit lors de quelques apparitions sporadiques, principalement lors de l’après-match de samedi soir.
On sentait qu’il aurait aimé en dire plus, exprimer son indignation face à la manière dont son ancien collègue a été traité, mais sa position actuelle l’en a empêché.
Morissette a semblé très touché lorsque Marie-Claude Barrette a révélé l’impensable.
La révélation qui a vraiment touché Morissette, c’est lorsqu’elle a dévoilé la dernière question qu’elle a posée aux patrons »
« Est-ce que je fais toujours partie de la grande famille ? Absolument pas. »»
Cette déclaration devait résonner particulièrement chez Morissette, qui a vu une situation similaire, demeurant un employé de TVA Sports, mais à un rôle réduit au strict minimum.
Le regard fuyant de Morissette, sa gestuelle tendue et ses interventions prudentes témoignent d’une pression évidente.
Force est de constater que lui aussi ressent la fragilité de son métier et la précarité de sa situation au sein d’un réseau en difficulté.
TVA semble s’accrocher à une vision dépassée de la télévision, ignorant les nouvelles réalités du marché médiatique.
Le licenciement de Marie-Claude Barrette illustre cette déconnexion flagrante. Au lieu de capitaliser sur son immense talent et sa capacité à toucher les Québécois, ils ont préféré s’en débarrasser de manière froide et impersonnelle.
Une décision qui coûte cher aujourd’hui alors que TVA continue de sombrer.
Le contraste est saisissant : d’un côté, une femme qui réussit à s’imposer dans le monde du balai avec des moyens modestes et une approche humaine ; De l’autre, un réseau en perte de vitesse, incapable de se moderniser et de répondre aux attentes du public.
En refusant de reconnaître la valeur de Marie-Claude Barrette, TVA a commis une erreur stratégique qui lui coûtera cher.
Pendant que TVA tente désespérément de redresser TVA Sports, qui continue d’avaler des millions de dollars sans retour sur investissement, Marie-Claude Barrette bâtit son empire médiatique sur le web, attirant une nouvelle génération de spectateurs et fidèles à son public historique.
Pour les dirigeants de TVA, il est trop tard pour revenir en arrière, mais une leçon s’impose : les talents ne se remplacent pas aussi facilement qu’on le croit.
Et quand on les perd, on risque de les voir briller ailleurs, sous une lumière que l’on ne maîtrise plus.
Marie-Claude Barrette n’a pas caché sa frustration lorsqu’elle a abordé son licenciement de TVA, mais une réflexion particulière a retenu l’attention :
“Je sais qu’il y avait quelqu’un qui ne m’aimait pas”elle est tombée comme dernière flèche. Un sentiment de sens qui soulève de nombreuses questions.
Qui, à la haute direction de TVA, pourrait être cette personne qui n’a pas vu Marie-Claude Barrette dans sa soupe ?
Parlait-elle de Pierre Karl Péladeau, le grand patron du Québec, ou plutôt d’un cadre intermédiaire qui avait ses propres préférences et une vision différente de la programmation matinale ?
Elle clame qu’elle était trop vieille.
“Ça a de la valeur, mais quand ton visage ne revient pas à quelqu’un, ça devient compliqué”, Elle a ajouté, suggérant que son âge, son image publique et sa personnalité authentique ne correspondaient peut-être pas aux nouveaux objectifs de la chaîne.
Ce n’est pas la première fois que des décisions controversées sont prises en matière de TVA. On se souvient que plusieurs personnalités marquantes ont été écartées au fil des années sous prétexte de changements stratégiques, mais dans le cas de Marie-Claude Barrette, la situation semble plus personnelle que organisationnelle.
Reste la question : qui, au sein de TVA, a jugé que l’animatrice, reconnue pour son authenticité et sa proximité avec le public, ne correspondait plus à l’image de la chaîne ?
Querelle interne, préjugés sur son âge, incompatibilité de personnalité… Le tank sort du sac !
Qui, au sein de l’entreprise, a pris cette décision inhumaine ?
Marie-Claude Barrette a trop de classe pour le dévoiler.
Qu’importe, elle a volé… pendant que TVA coule…