l’essentiel
Le Bikini accueillera un Boiler Room le 28 février. Les billets se sont vendus très rapidement pour cette soirée électro populaire dont le concept est connu dans le monde entier. Explications.
Les billets se sont vendus en un temps record. La soirée Boiler Room, prévue vendredi 28 février à Bikini, près de Toulouse, n’a eu aucune difficulté à afficher complet. Quelle que soit la programmation, le nom de Boiler Room a de quoi enthousiasmer les amateurs de soirées électro, qui se précipitent à la billetterie dans l’espoir d’y être. Mais qu’est-ce que c’est exactement ?
Lancé en 2010, ce projet londonien organise des concerts électro et des DJ sets en petits groupes, qu’il filme et diffuse sur internet. Sur la chaîne Youtube Boiler Room, aux 4,5 millions d’abonnés, chaque vidéo cumule des millions de vues. Carl Cox, Laurent Garnier, Jamie XX, Nina Kraviz, Solomun, Richie Hawtin… Les noms prestigieux défilent à l’écran. Ils jouent dans des clubs branchés ou des spots de rêve en plein air, au milieu du public, filmés en continu par de petites caméras.
Petit à petit, le concept se développe et les tournées se multiplient, jusqu’à connaître un énorme succès partout dans le monde, du Vietnam au Brésil en passant par les Etats-Unis et l’Europe. “C’est devenu une machine, c’est la marque de soirée la plus forte au monde”, confie Antoine Fantuz, le programmateur du Bikini, ravi d’être l’un des rares clubs français à y participer.
C’est la troisième fois que le Bikini accueille une Boiler Room. Les deux éditions précédentes, en novembre 2019 (Bamao Yendé, Kabylie Minogue, Kendal) et novembre 2021 (François X, Félicie, Arabian Panther et Elise Massoni) ont été des réussites. En février, il accueillera Juicy Romance, Mischluft et Sim0ne, trois artistes programmés dans le cadre de la tournée Hard Dance de Boiler Room. Toulouse fait partie des dix dates réservées en Europe, aux côtés de Munich, Hambourg, Dublin, Rome, Budapest, Oslo… La salle de Ramonville accueille elle aussi deux artistes à son line-up, la Toulousaine Kate et le Parisien KRL. MX.
A chaque fois, la soirée se déroule sur le même principe. Les platines sont installées au milieu de la salle et les DJ réalisent quatre heures de sets d’une durée d’une heure chacun. L’ADN musical de ces soirées reste l’électro au sens large, la techno et la house essentiellement. Mais la plupart des spectateurs ne connaîtront pas forcément à l’avance les artistes présents. « Les gens aiment tellement ça, ils veulent absolument être là, danser sur le clip aux côtés du DJ, poursuit Antoine Fantuz. “C’est un concept qui a été lancé au moment où les réseaux sociaux explosaient.”
Pour la salle de Ramonville, accueillir un Boiler Room est une opportunité à ne pas manquer : « En termes de reconnaissance, dans le monde de l’électro, c’est intéressant. Tous les clubs en rêvent. Ça met le Bikini et Toulouse sur la carte de la musique électronique, c’est génial. Pour ceux qui n’ont pas pu acheter une entrée, il existe encore des sites de revente.