Publié le 18 janvier 2025 à 21h22 / Modifié le 18 janvier 2025 à 22h26
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« Les féministes vous encouragent à quitter votre mari, à tuer vos enfants, à pratiquer la sorcellerie, à détruire le capitalisme et à devenir une gouine trans-queer. » Cette citation n’est pas d’Alex Tamécylia, fin écrivain de la cause queer. Il s’agit de Pat Robertson, un télévangéliste américain connu pour ses sermons extrémistes et aujourd’hui décédé. Mais Alex Tamécylia a choisi cette diatribe comme titre provocateur de son essai qui vient de paraître dans Nouvel Attila, collection du Seuil, « parce que c’est drôle, c’est vrai, on va en parler ».
En fait, dans cette œuvre, il est question de la violence masculine « qui est partout, partout, partout », du couple, de cette « institution capitaliste », des enfants – « a-t-on besoin de l’enfer ? –, le flirt lesbien appelé dragouine, les sorcières victimes du « sexocide massif » – entre 1430 et 1630, 60 000 d’entre elles furent exécutées – ou la quête parfois burlesque de « l’adelphité » (solidarité entre ses pairs, qu’ils soient hommes, femmes ou non). binaire, ndlr), Alex Tamécylia torpille vigoureusement les piliers de notre système. Plus drôle que violente, aussi poétique que politique, son œuvre est hallucinante et éveillante.
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