Les expositions incontournables à Montpellier en 2025

Les expositions incontournables à Montpellier en 2025
Les expositions incontournables à Montpellier en 2025

Un espace d’exposition municipal a terminé les travaux, un autre va se relooker, un réalisateur s’en va. L’année 2025 est marquée par le renouveau, offrant des rencontres avec de grands noms de la photographie, un immense artiste, la mise en lumière de la science et des os en place.

JR pour la réouverture du Carré Sainte-Anne

L’un des événements culturels majeurs de cette année 2025 est la réouverture du Carré Sainte-Anne en juin prochain. L’église néo-gothique désacralisée, transformée en espace d’exposition d’art contemporain depuis 2011, a dû fermer ses portes pour des raisons de sécurité en 2017. Après de longs travaux de rénovation, les Montpelliérains pourront à nouveau y remettre les pieds. Pour l’inaugurer, un artiste français de premier plan : JR. Beaucoup de mystère plane sur cette exposition inaugurale qui sera visible jusqu’à la fin de l’année.
Le choix s’est porté sur le photographe, réputé pour ses collages monumentaux, car il s’est fait connaître dans l’espace public (récemment au Louvre et à l’Opéra de Paris, et bientôt sur le Pont-Neuf). On peut imaginer un packaging similaire sur le Carré Sainte-Anne. L’artiste investit davantage dans les espaces extérieurs que dans les intérieurs. Il est attendu qu’il fasse une proposition pour un travail évolutif et participatif. Aux arts citoyens.

De fin juin à fin 2025

Art et science au MO.CO

Kinke-Kooi, « Aperçu », 2020.

Après une saison consacrée à la peinture figurative contemporaine en , et une exposition sur les liens entre art et littérature, il est désormais temps, pour le MO.CO., d’explorer les relations entre art et science. Une des nouvelles identités de la politique culturelle de la ville. Chez MO.CO. Panacée (14 rue de l’École de Pharmacie), le choix est fait de présenter deux artistes travaillant sur des données scientifiques : Ivana Bašić et l’autre Pierre Unal-Brunet. Au centre d’art contemporain (13 rue de la République), sous le nom « Vivre l’inconnu », l’exposition met en lumière une trentaine d’artistes partageant « l’expérimentation de l’inconnu à travers le détournement de formes ou de procédés scientifiques.

Du 15 février au 18 mai. moco.art

Des os sans chair au musée d’Art Brut

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Trois musiciens par Sabrina Gruss.

Elle se définit comme sculpteure et spécialiste du bricolage. Sabrina Gruss parcourt les sous-bois et les campagnes à la recherche de petits ou gros squelettes, de morceaux d’os divers, de bois noueux, d’étranges racines, de mues de serpents pour réaliser des sculptures propices à la résurrection. Une artiste qui a définitivement sa place au musée de l’Art Brut. 35 spécimens de ces œuvres étranges qui redonnent vie à l’inanimé seront exposés, pour la plupart membres d’un peuple grimaçant.

De septembre à décembre.

Soulages au musée Fabre

Un des grands tableaux de Pierre Soulages conservés au musée Fabre.

Plus d’un semestre. C’est toute la durée de l’exposition au musée Fabre consacrée à Pierre Soulages, sous-titrée « La rencontre ». Elle célèbre « les vingt ans de la donation exceptionnelle d’une vingtaine de tableaux de l’artiste au musée Fabre » nous dit-on. Une belle fête, car cette rétrospective permettra d’apprécier une centaine d’œuvres sur toile, papier, cuivre et verre. Même s’il existe déjà des toiles de l’artiste d’outrenoir au musée, il s’agit d’élargir le spectre créatif du peintre aveyronnais pour entrevoir le dialogue qu’il a su entretenir « avec l’histoire de l’art et l’art de son temps ». ‘. L’autre événement, c’est qu’il s’agira de la dernière exposition dirigée par Michel Hilaire, qui quittera la direction du musée Fabre en 2025. Un au revoir dans la lumière.

Du 27 juin au 4 janvier 2026. museefabre.fr

Raymond Depardon et la couleur au Pavillon Populaire

En 2019, Raymond Depardon part aux Etats-Unis.

Le Pavillon Populaire n’a plus de directeur artistique, Gilles Mora l’a quitté l’année dernière. Et comme Montpellier est définitivement la ville de la construction, le lieu dédié à la photographie fermera ses portes en février prochain pour être rénové. Mais ce qu’il promet pour sa réouverture est de quoi se réjouir. On y retrouve l’un des plus grands photographes français : Raymond Depardon. En 2022, il dévoile son voyage à travers les zones rurales de l’arrière-pays méditerranéen à travers de grands formats noir et blanc. Avec la prochaine exposition Hôtel extrêmec’est juste pour la couleur. A voir, 100 photographies issues de plusieurs séries prises entre 1978 et 2019. Cette dernière année, le photographe est parti aux Etats-Unis pour effectuer un travail avec un appareil photo. Des photos inédites qui font écho à sa série sur la France (2004-2010). Nous ne pouvons pas attendre.

Du 3 décembre au dimanche 12 avril 2026.
 
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