l’essentiel
L’humoriste belge vient présenter son nouveau spectacle, “La formidable ascension sociale temporaire de G. Verstraeten”, vendredi soir sur la scène de l’Espace d’Albret ce vendredi 17 janvier à 20h30.
En écrivant son troisième spectacle, Guillermo Guiz pensait avoir déjà tout dit… A 42 ans, que dire quand on s’est embourgeoisé ? Dans « La formidable ascension sociale temporaire de G. Verstraeten (NDLR : son vrai nom dans la ville) », il vient raconter, ce vendredi soir à Nérac à 20h30, cette ascension sociale avec un humour ravageur. Et il ne tourne pas autour du pot !
Après six saisons passées sur France Inter à collecter des royalties, Guillermo Guiz dresse, dans cette émission, un bilan mitigé de ce qu’il reste de son engagement politique… La quarantaine, atone, mais lucide, il parle d’argent, de confort et d’engagement.
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Il a des valeurs progressistes aussi, ce n’est pas le problème, mais elles sont dans leur emballage d’origine, sur une étagère dédiée, comme des figurines. “A quoi ça sert d’avoir des valeurs si on ne les utilise pas ?”, se demande-t-il dans “La formidable ascension sociale temporaire de G. Verstraeten”, un spectacle sur la gentrification qui anesthésie, la liberté de ton et la société qui est se retourner. Car, paradoxalement, même si on entend souvent dire qu’on ne peut plus rien dire, nous sommes, selon l’humoriste belge, plus que jamais dans l’âge d’or du stand-up. Et ce serait dommage de ne pas en rire.