l’essentiel
La Salle des Docks de Cahors a dévoilé sa programmation pour le premier trimestre 2025. Une quinzaine de dates sont au menu à partir du 23 janvier.
Pour ce premier semestre 2025, la Salle des Docks, à Cahors, programme plusieurs têtes d’affiche. Citons-en quatre. Le public lotois retrouvera la suprématie soviétique le 1er février. Le duo hip-hop punk (John Lénin et Sylvester Staline !) ouvre sa tournée 2025 à Cahors. Dans un tout autre genre, Fatoumata Diawara sera au rendez-vous le 14 février pour un concert unique. L’artiste explore différents genres musicaux (rock, afrobeat, etc.) tout en continuant de s’inspirer du registre traditionnel mandingue. Le vendredi 11 avril, le duo de producteurs Synapson sera aux Docks. Dernière date de cette émission, vendredi 31 mai : HK, l’auteur de « Danser encore », pour une soirée aux allures de bal populaire.
RD
Les Docks ne sont pas que des salles de concert. C’est aussi un lieu d’apprentissage et des studios pour permettre à des groupes amateurs de trouver des conditions professionnelles. Répéter c’est bien mais jouer c’est mieux. Ainsi, pour la première fois, une session du Studio réunira quatre d’entre eux sur la scène des Docks. Ce sera le 21 février. A l’affiche, des groupes du Lot : Premates (rock), Kokyages (rock progressif), Khaurs (rock) et Silky collectif (jazz-funk).
Anne F.
Les Docks participent à la saison des Bols d’air du Grand Cahors, manifestations culturelles organisées dans les villes et villages alentours. C’est dans ce contexte que Carmen Maria Vega se produira à la salle des fêtes du Montat jeudi 6 février. Chanteuse de rock, bête de scène, elle joue avec une féminité incandescente, crée et invente pour monter un véritable spectacle. Deuxième concert, celui de Duoud le 18 avril à la salle des fêtes de Mercuès. Ce duo de producteurs musicaux est le premier groupe à avoir croisé le oud avec des sonorités électroniques.
RD
Tous les genres de musiques actuelles se retrouvent aux Docks, y compris le rap. Ce semestre, la salle lui consacre deux soirées, programmant Furax Barbarossa le 25 janvier et Chilla le 27 mars. Depuis plus de vingt ans, Furax livre ses textes sombres et poétiques, électrisant les scènes de sa présence. Du rap à l’ancienne. Chilla est, faut-il le préciser, l’un des visages féminins de la scène rap française. dans ses titres, elle dénonce le sexisme, le machisme et aime finalement se définir comme humaniste. Un même genre donc mais deux personnalités du rap uniques et deux concerts qui s’annoncent bien différents.
