Après avoir reçu la visite de manifestants pro-palestiniens avant son spectacle prévu mardi au Bordel Comédie Club, l’humoriste Martin Petit a de nouveau évoqué le conflit israélo-palestinien, et particulièrement le Hamas, cette fois dans son nouveau podcast.
Sous les traits de son personnage du Comédien masqué, Martin Petit a reçu la visite du chroniqueur du Journal Sophie Durocher dans le premier épisode de Podcast caché. Ce podcast a été mis en ligne sur YouTube mardi 7 janvier, jour où une quarantaine de manifestants se sont présentés devant Le Bordel avant le spectacle de Petit, intitulé Un monde meilleur.
• Lisez également : L’humoriste Martin Petit pris pour cible par des manifestants pro-palestiniens avant son spectacle au Bordel Comédie Club
• Lisez également : Dans son propre « Bye Bye » de 2024, l’humoriste Martin Petit s’interroge sur les origines du COVID-19
Dans cet épisode d’une heure, Martin Petit et Sophie Durocher ont notamment parlé des personnes trans, de la fin du féminisme et de la parité en milieu de travail.
Martin Petit and Sophie Durocher.
Photo prise sur YOUTUBE
Ensuite, l’humoriste a abordé le conflit israélo-palestinien, notamment l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, au cours de laquelle plusieurs agressions sexuelles ont été commises.
“C’est l’affaire la plus barbare qui ait été réalisée, dans un décor barbare, filmée”, a déclaré Martin Petit. C’est la chose la plus laide qu’un homme puisse être. J’étais vraiment choqué, je ne pouvais penser à rien d’autre pendant plusieurs jours. À travers tout cela, le nombre de femmes qui ont fait leur coming-out l’a minimisé… Je ne peux pas encore l’expliquer complètement.
“Je ressens de la peur”
Poursuivant sur le mouvement islamiste et nationaliste palestinien, Martin Petit mentionne qu’il est interdit de célébrer le Hamas « dans une majorité de pays musulmans, mais qu’il est toléré en Occident ». Il ne comprend pas pourquoi Montréal figure dans le top 10 « des villes où nous offrons nos sympathies au Hamas ».
« Cela ne semble pas rallier les gens qui se mobilisent [habituellement] pour des causes humanistes traditionnelles. Je ne comprends pas l’inconfort.
L’humoriste ajoute qu’il a trouvé un angle pour pouvoir aborder ce sujet sur scène. « Ce n’est pas vrai que je ne trouverai pas un moyen de rire des terroristes. Je n’ai aucun respect pour les terroristes. Indiquer. Pourquoi épargnerais-je un terroriste ? Quelqu’un qui pose des bombes et tue des enfants, ma ligne est là. Je me moquerai de tous les terroristes du monde entier, tant qu’ils seront terroristes. »
« À Montréal, je pensais qu’on était assez loin pour que la peur ne nous parvienne pas », poursuit-il. Mais j’ai peur. Je ressens le manque de courage des élites, le manque de courage des intellectuels. Quand ils manquent de courage, cela se répercute. »