Publié le 2 janvier 2025 à 11h56. / Modifié le 2 janvier 2025 à 11h59.
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Peu de gens savent que la première comédie de Friedrich Dürrenmatt s’appelait Le bouton. Il s’agissait d’une bombe capable de faire exploser la planète entière, et qui pouvait être déclenchée en appuyant sur… un simple bouton. La pièce, écrite entre 1941 et 1943, s’inspire certes du climat anxiogène de la Seconde Guerre mondiale et de l’avènement d’un nouveau type d’armes de destruction massive, mais à l’époque, le projet Manhattan n’en est pas encore à ses balbutiements. et rien ne laissait présager la fabrication imminente de la bombe A ni son pouvoir d’anéantissement.
Deux ans avant Hiroshima et Nagasaki, l’imagination de l’écrivain et peintre suisse s’est révélée prémonitoire. Il déclarera rétrospectivement que l’invention de la bombe atomique ne l’a même pas surpris : depuis la nuit des temps, l’humanité n’a-t-elle pas développé des outils d’autodestruction de plus en plus sophistiqués, allant vers sa ruine ? ?
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