C’est un Bob Sinclar bavard qui vient de répondre aux questions de La Tribune du dimanche en kiosque ce 29 décembre 2024. Enfance, famille, vie professionnelle, aucun sujet n’est écarté par le DJ. A 55 ans, l’artiste multi-récompensé, père du générique de Star Ac, avoue une certaine fierté quant à son parcours. Il a passé son enfance dans un quartier très typique de Paris. “Maman a élevé ma sœur et moi seule dans le Marais., confie l’artiste. Dans les années 1970, le quartier n’était pas ce qu’il est aujourd’hui. Personne ne voulait y vivre car il y avait les Halles de Paris qui étaient insalubres.» Comme les rues infestées de rats et d’urine semblent loin, comparées à ce qu’est devenu le Marais aujourd’hui… En moins de quarante ans, le cœur de Paris est passé de la place pour fuir vers l’un des quartiers les plus chers de la capitale.
«Je voyage la moitié de l’année, ajoute Bob Sinclar dans La Tribune du dimanche. Alors, quand je reviens à Paris, j’ai besoin de retrouver mon cocon familial. Le quartier qui m’a vu grandir, ma mère et ma sœur. C’est mon refuge. Le seul endroit avec des points de repère. Chez la famille Le Friand (son vrai nom), tout se fait – donc – dans le Marais, et en famille ! Maman Chantal s’occupe des comptes de l’entreprise, sœur Clarisse jongle avec les relations presse, sans oublier Raphaël et Paloma (ses deux enfants) qui s’occupent des réseaux sociaux de papa comme des pros.
Bob Sinclar, de Los Angeles à Paris
«J’ai vécu à Los Angeles pendant six ans, souligne Bob Sinclar. Ici, je paie des impôts considérables mais J’aime passionnément la France.» Et le pays lui rend la pareille en hissant celui qui a rendu un hommage très sexy à Freddy Mercury en cuir et talons, pendant des décennies, sur le podium des DJ préférés des Français.
Un artiste de référence qui a gardé son âme d’enfant. “J.Je me sens comme un pré-adolescent qui n’a pas encore commencé la puberté, conclut Bob Sinclar. Je cherche constamment à rester dans l’innocence, dans la sincérité, qualités qu’on ne retrouve pas chez les adultes. D’ailleurs, le mot adulte m’a toujours fait peur car toutes les personnes que j’ai rencontrées ne m’ont jamais fait rêver.