l’artiste Andoni Guiresse revient aux sources de son inspiration

l’artiste Andoni Guiresse revient aux sources de son inspiration
l’artiste Andoni Guiresse revient aux sources de son inspiration

jeIl n’avait jamais tenu un pinceau avant l’âge de 17 ans et détestait les musées. Il devient peintre et ses œuvres sont exposées en grand dans les salles d’exposition. Treize ans après avoir remporté le premier prix au Salon des Artistes Indépendants de Ducontenia, deux après avoir participé à la 16e Foire Internationale de Venise, Andoni Guiresse revient à ses racines en présentant une compilation à La Rotonde de Saint-Jean-de-Luz. collection de peintures inédite intitulée « De l’intime à l’universel ».

Formé à l’école des beaux-arts de Bayonne puis aux beaux-arts de Rennes après une scolarité à Saint-Jean-de-Luz, le peintre aujourd’hui installé à Besançon incarne et défend un mouvement artistique qu’il dit avoir créé il y a dix ans, appelé « minimalisme poétique ».

Proche de l’esthétique japonaise, reprise également en architecture, ce mouvement fait référence au « minimalisme » et à « l’expressionnisme abstrait », deux mouvements artistiques de la seconde moitié du XXe siècle qui s’opposent traditionnellement.

Ma pratique, bien qu’intuitive, suit une approche construite

Encre noire et feuille d’or


Andoni Guiresse s’exprime uniquement à l’encre noire et à la feuille d’or 24 carats.

RD

Cet art alliant économie de moyens et générosité se traduit sur des toiles blanches par un langage épuré au mouvement lent et à l’énergie apaisée. Sa philosophie s’articule autour de trois fondamentaux : le sacré (l’or), la présence (le noir), le vide (le blanc). Et son expression prend forme exclusivement à l’encre et à la feuille d’or 24 carats.

Une approche originale

Pour laisser libre cours à son art, Andoni Guiresse recouvre le sol de son atelier de grands draps noirs, puis il dispose soigneusement les papiers blancs sur lesquels il va travailler, à égale distance les uns des autres. Il s’exerce à projeter de l’encre sur de grands supports blancs, pour retrouver le mouvement du geste et l’intensité de l’encre qui l’intéresse. Puis il se lance dans les projections finales, en quête de cohérence et de variation. « Il y a une relation évidente entre la danse et la musique dans mon travail. Je travaille la plupart du temps en musique, avec Bach, Haendel, Chopin, etc. », a-t-il déclaré. Lorsque l’encre est sèche, il organise l’espace avec des traits à la feuille d’or puis il termine par une ou plusieurs traces noires afin de structurer et « ouvrir » l’œuvre, c’est-à-dire « activer son effet sensible et sa capacité à prendre le imagination en voyage. »

« Ma pratique, bien qu’intuitive, suit une approche construite. Dans un monde turbulent et en proie à de multiples tensions, c’est une invitation à se ressourcer par la contemplation, la rêverie et la méditation”, a-t-il expliqué lors de l’ouverture de cette présentation luzienne le 20 décembre.

L’artiste, encouragé à ses débuts par Luzien Jean Idiart, dit rechercher à travers ses créations « une manière harmonieuse d’être au monde », en lien avec ses valeurs et ses aspirations profondes. La découverte est possible jusqu’au dimanche 19 janvier, place Maurice Ravel.

Le showroom est ouvert du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h et le samedi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h. Plus d’informations sur la page Instagram de l’artiste et sur son site internet : www.andoniguiresse.com

 
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