l’essentiel
Le public a vécu une expérience unique avec « Prenons refuge », un spectacle où la scène et les tribunes se fondent dans l’intimité.
Lors du festival Temps de cirques dans l’Aude, l’Oreille du Hibou (ODH) et l’Association Théâtre populaire (ATP) de l’Aude ont été séduits par la proposition de la compagnie arlésienne « La Mondiale Générale », qui repose sur la relation au spectacle, aux artistes et aux autres.
Après une attente assez longue avant le spectacle, agrémentée d’une dégustation de gâteaux et de boissons concoctés par les deux associations, plus de 200 personnes sont venues découvrir « Prenons refuge », un spectacle qui se veut interactif et empreint d’humanité. . Accueillis comme des invités dépouillés de leur manteau et pris en charge, les spectateurs ont été conviés à leur place, tranquillement, dans un espace éclairé par des lumières montées sur des portiques. Une bulle lumineuse dans l’obscurité de la pièce, un havre de paix bienveillant, le refuge que les artistes avaient concocté.
Admiration et applaudissements
Là, debout ou assis, libre de ses mouvements, le public a pu applaudir Alexandre Denis et Frédéric Arsenault, deux virtuoses de l’équilibre juchés sur des bastaings posés verticalement. Et il jouait au jeu qui consistait, à sa guise, à poser lui-même les éléments en bois sur lesquels les artistes du cirque allaient se produire. Pendant ce temps, Julien Vadet, le régisseur, équipé d’une perche, a capté les échanges chuchotés des acrobates au cœur de leur constante recherche d’équilibre. Des échanges diffusés sur chaque barre lumineuse, créant une intimité entre les artistes et les spectateurs. Ce dispositif difficile, la finesse des balanciers, l’endurance des virtuoses suscitèrent admiration et applaudissements. Une grande ronde, un mikado géant, il était temps de quitter cet îlot de rencontres et d’une étonnante aventure collective, entre partenaires soucieux des sentiments et du bien-être de l’autre. Félicitations à l’équipe d’Anne Vigier, présidente de l’ODH.
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