Publié le 21 décembre 2024 à 14h17 / Modifié le 21 décembre 2024 à 15h49
4 minutes. en lisant
« Il faisait gris » résume parfaitement le climat de ce mercredi. Genève, quartier de la Praille, décembre : ciel gris, froid, hangars gris en tout genre et échangeurs routiers. En descendant du bus, la tête sur les épaules, on sait heureusement que la lumière va bientôt apparaître et les couleurs avec elle. Un bleu turquoise éclatant. Un bœuf rouge. Toute une palette d’ocres. Un peu perdus, nous cherchons l’atelier du peintre Omar Ba. «Appelez-moi quand vous arriverez, je viendrai vous ouvrir», nous prévient l’artiste qui depuis 2003 construit son œuvre entre Dakar où il est né et Genève où il s’est formé à la HEAD, dans un mouvement de pendule permanent. , entre immersion et distance, détail et plan large.
Le but de la visite est un beau livre des éditions de luxe Diane de Selliers, maison qui ne publie qu’un livre par an pour peaufiner à l’extrême le mariage entre texte et peinture. Après la poésie d’Emily Dickinson et les peintures de la période moderniste américaine l’année dernière, voici Kaidaraun conte initiatique peul dans la traduction et revisitation de l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ (1901-1991).
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