« Intermède aux Augustins ». Découvrez le clip vidéo pour promouvoir la scène musicale toulousaine

Par

Samuel Wagon

Publié le

18 décembre 2024 à 20h16

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Toulouse, c’est le rugby et les bons amis, bien sûr, mais c’est aussi la ! À tel point qu’elle était désignée « Ville de la Musique » par l’UNESCO le 31 octobre 2023. Elle est la deuxième ville de à obtenir cette distinction, après Metz. Pour honorer son titre, Métropole toulousaine a dévoilé un clip musical au coeur du cloître du Musée des Augustins. Actualités toulousaines est allé sur le plateau.

Toulouse, Cité de la Musique

Ce n’est peut-être pas la première chose à laquelle on pense quand on parle de Toulouse, mais force est de constater que la Ville Rose est bel et bien une référence en la matière. La Métropole a ainsi décidé de redonner ses lettres de noblesse à la scène toulousaine avec un série de clips vidéo mêlant musique et patrimoine. La première de cette campagne a été dévoilée ce mardi 17 décembre 2024.

« Il faut mettre en valeur cette distinction, pour que de plus en plus de Toulousains associent leur ville à la musique et découvrent tous les artistes qui la font riche. Le but de ce format est de mettre en valeur les talents toulousains dans des lieux emblématiques de la ville. C’est un peu une vitrine musicale de Toulouse”, se réjouit Marie Waroquierchef du service marketing culturel à la mairie.

« Interlude aux Augustins »

DJ et breakdancers

Pour ce premier épisode, la Métropole a fait appel au DJ Mangabey pour un mélange unique, niché au milieu du cloître. Un plan séquence de trois minutes rythmé par un mélange d’électro et de hip-hop, le tout chorégraphié par la crème de la crème. élèves de la célèbre Break’in School. Dans un esprit années 90, les danseurs déambulent dans le cloître en suivant les colonnes augustiniennes.

DJ Mangabey aux platines sous le regard des techniciens. (©Samuel Wagon / Actu Toulouse)
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« Nous avons voulu jouer avec le décor, créer un contraste entre l’esthétique urbaine des danseurs, les sonorités électro-house et ce lieu historique du patrimoine toulousain, explique Clément Godetle directeur. La chorégraphie a été spécialement conçue pour le lieu avec Abdel Chouari, directeur de la Break’in School. Ils font partie des meilleurs danseurs de l’écoleils ont chacun un style différent et se complètent parfaitement.

DJ Mangabey a participé au jeu avec les élèves de la Break’in School. (©Vincent Couzinet)

Immersion dans le patrimoine toulousain

Le tournage s’est déroulé au cœur du cloître des Augustins. (©Samuel Wagon / Actu Toulouse)

Si cette série de clips vidéo vise avant tout à mettre les artistes toulousains au premier plan, elle compte aussi faire la part belle au patrimoine. Les monuments emblématiques de la Ville Rose seront ainsi les théâtres de cette campagne. A commencer par le cloître augustinien qui prête son cadre historique aux danseurs de la Break’in School.

La nuit tombée, un festival de lumières transforme la cour du musée.
La nuit tombée, un festival de lumières transforme la cour du musée. (©Vincent Couzinet)

Le concept entend donc déconstruire certains clichés qui rôdent autour de la musique. Exit le skate park pour représenter le breakdance ou encore la discothèque pour mettre en scène un DJ. Donc, chaque emplacement sera soigneusement choisi pour soutenir les artistes.

Un projet réalisé à Toulouse

Le projet est 100% toulousain, des artistes aux techniciens.
Le projet est 100% toulousain, des artistes aux techniciens. (©Samuel Wagon / Actu Toulouse)

Pour couronner le tout, ce projet s’inscrit dans un approche entièrement locale. Outre les artistes et les lieux choisis pour l’occasion, les techniciens derrière les caméras, la réalisation et la production sont originaires de la région. UN un savoir-faire made in Toulouse qui soutient la volonté de la mairie de promouvoir la ville à travers la musique.

Collaboration avec le musée

Le couvent des Augustins n’a pas été choisi par hasard. En effet, cette première vidéo fait l’objet d’une campagne de mécénat auprès du musée afin de restaurer les 170 colonnes du cloître, datant du 14ème sièclee siècle. Ces derniers menacent de s’effondrer et nécessitent un « traitement d’urgence ».

Les colonnes, datant du XIVe siècle, risquent de s'effondrer.
Les colonnes, datant du XIVe siècle, risquent de s’effondrer. (©Samuel Wagon / Actu Toulouse)

« C’est un lieu précieux auquel les Toulousains sont attachés. Les Augustins ont été choisis pour mettre en valeur l’identité de ce lieu qui mérite d’être restauré. C’est encore aujourd’hui le seul cloître intact du XIVe siècle.e siècle dans le Sud-Ouest. Il se prête parfaitement à la vidéo », ajoute Nicole Yardenil’adjoint chargé des relations avec les acteurs culturels à la mairie de Toulouse.

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