Originaire de Saint-Raphaël, l’humoriste Thomas Marty est sur le point de réaliser un rêve fou : fouler la scène mythique de l’Olympia de Paris. Avec France 3 Côte d’Azur, il raconte un parcours porté par ses origines varoises et une bonne dose d’audace.
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Tout commence à Saint-Raphaël. Cette ville de l’est du Var où il a grandi a marqué le rapport à l’humour de Thomas Marty. « Aaaah, Saint-Raphaël, c’est là que je puise mon inspiration » » se confie-t-il avec une pointe de tendresse dans la voix. « C’est la maison ! »
« Pascalou », son papa, est également devenu une figure récurrente dans ses sketchs. “C’est drôle parce qu’à travers mon père, il y a beaucoup de gens qui reconnaissent leur propre père.il rit.
Et comme il revient à Saint-Raphaël pour les vacances, Thomas pourrait aussi en profiter pour trouver de quoi écrire de futurs sketchs. “Je sais déjà qu’à Noël, Pascalou va sortir le couteau électrique pour couper les pattes !”
Avant de faire rire des salles combles, Thomas Marty a suivi un chemin assez commun. Il a débuté par un BTS à Antibes, puis un Master à Marseille, avant de briguer un poste dans une banque. C’est grâce au confinement qu’il va se lancer dans l’humour pour de bon, grâce aux réseaux sociaux.
“Au début, j’avais à peine 2000 abonnés, puis tout s’est accéléré pendant le covid… »
Petit à petit, ses vidéos qui mélangent scènes de vie de famille et portraits pimentés trouvent leur public. De cafés-théâtres en premières parties, Thomas affine peu à peu son style. Très présent sur les réseaux sociaux, il soigne également sa communication digitale pour toucher le public le plus large possible.
«Mes vidéos me demandent plusieurs jours de travail.» Il compte désormais plus de 570 000 followers sur Instagram et des millions de vues sur ses vidéos. Mais si Thomas est un as de l’humour, il n’hésite pas non plus à aborder des sujets plus personnels : « J’ai perdu ma mère quand j’avais 20 ans. Mais j’en parle toujours au présent. »
Désormais installé à Paris pour poursuivre sa carrière, Thomas Marty se souvient avec ravissement du jour où il a bluffé lorsque son producteur actuel lui a demandé s’il avait un spectacle à lui proposer : il n’en avait pas, mais s’est lancé dans l’aventure, avec une bonne dose. d’audace. Aujourd’hui, sa tournée cartonne.
L’humoriste fera une halte le 19 janvier à l’Olympia. En mars, il sera cette fois au Palais Nikaïa de Nice, un lieu capable d’accueillir jusqu’à 9 000 personnes.
Pour vous donner un avant-goût avant son arrivée à Nice, regardez-le juste ci-dessus dessiner la ville avec un humour mordant dans l’une de ses vidéos.