Ils savaient garder le charme des lieux secrets. La période hivernale – et la météo parfois maussade – qui l’accompagne est aussi l’occasion de découvrir ou redécouvrir la galeries de Paris, des lieux d’autant plus magiques qu’on approche du fêtes de fin d’année.
Voici une sélection non exhaustive de passages couvertschacun ayant ses particularités et son histoire. De quoi se régaler les yeux et voyager dans le -, tout en profitant des commerces et restaurants qui s’y trouvent.
La Galerie Vivienne, conçue pour être la plus belle
Inauguré en 1826 sous l’impulsion de Maître Marchoux, président de la Chambre des Notaires, le Galerie Vivienne était destiné à être, dès l’origine, l’un des plus beaux passages couverts de Paris. L’architecte François-Jacques Delannoy enrichit cet espace de pilastres, d’arcs et de corniches décorés de symboles évoquant la richesse, le commerce et la prospérité. Il est possible d’y accéder, dans le 2e arrondissement, par le 4 rue des Petits Champs, le 5-7 rue de La Banque, et le 6 rue Vivienne. Le sol en mosaïque est signé Giandomenico Facchina.
Prêt-à-porter, décoration, salon de thé et gastronomie, épicerie… Près de 50 magasins accueillent chaque année quelque 6 millions de visiteurs. Ces derniers s’arrêteront notamment pour admirer l’escalier monumental au 13 de la galerie, où Eugène-François Vidocq en 1840, ou pour passer un moment de détente et de gourmandise au salon de thé Thé A Priori.
Passage des Panoramas, popular attractions
Voisin de Grévin museum un toi Théâtre de variétésle passage des Panoramas est le passage couvert le plus ancien et l’un des plus remarquables de Paris. Construit à l’instigation de l’armateur et promoteur américain William Thayer, il tire son nom des grandes toiles panoramiques peintes à 360° qui étaient exposées dans ses rotondes.
Avec son 133 mètres de long Large de trois mètres, il dispose de plusieurs entrées dans le 2e arrondissement, au 11-13 boulevard Montmartre, au 38 rue Vivienne et au 151 rue Montmartre.
Pour voir notamment le boutique Sternun célèbre graveur alsacien datant du début du XIXème siècle, ainsi que le salon de thé « L’Arbre à Cannelle », avec son plafond à caissons conservé et ses éléments décoratifs de l’ancien Marquis chocolatier. Il est possible de continuer via la galerie Verdeau.
La Galerie Véro-Dodat, construite par deux entrepreneurs
Le Gallery Véro-Add Estaccessible par le 19, rue Jean-Jacques Rousseau et le 2, rue du Bouloi, dans le 1er arrondissement. Inauguré en 1826, il est le fruit de l’association de deux entrepreneurs visionnaires, le boucher Véro et le financier Dodat. Leur ambition était de créer un passage couvert reliant deux quartiers dynamiques de l’époque, le Palais Royal et le Halles. Il est possible de découvrir leAtelier-boutique Louboutinpuis déjeuner au Brasserie Véro-Dodat.
Moins connue que les autres galeries parisiennes, elle se démarque par son raffinement. Les sols en marbre noir et blanc, ses ornements en cuivre et en fonte, et la délicate lumière filtrant à travers sa verrière en témoignent.
Le Passage du Caire, la fascination de l’Egypte
Initialement nommé «passage de la Foire du Caire», il doit son nom à la fascination pourEgypte qui a suivile Campagne égyptienne en 1798. Ce passage est constitué de galeries Saint-Denis, Sainte-Foy et le Galerie du Caire. Son architecture unique se caractérise par de petites maisons alignées le long d’étroites ruelles. Les travées sont ponctuées de pilastres d’un style spécifique, mêlant dorique et égyptien.
Situé au coeur du quartier de Cheminc’est un lieu de rencontre incontournable pour les professionnels et les grossistes du prêt-à-porter. Le Passage du Cairesitué dans le 2ème arrondissement de Parisis accessible via several entrances, namely Place du Caire, Rue du Caire, Rue Saint-Denis and Rue d’Alexandrie.
Le Passage du Grand Cerf, la plus haute galerie
Le Passage du Grand-Cerfsitué dans le 2ème arrondissement, au 145 rue Saint-Denis, est également accessible depuis le 10 rue Dussoubs. C’est le passage le plus haut de Paris, avec une hauteur de 12 mètres. Sa structure partiellement métallique a permis la création de deux niveaux de façade entièrement vitrée, alors que les habitations ne débutent qu’au troisième étage. La production artisanale y était dominante. De style néoclassique, le site a été réhabilité en 1990.