“Ils vivaient heureux et avaient de nombreux enfants” : la conclusion des contes de fées pose de sérieux problèmes… Mais « Étonnamment, malgré ces risques, ils semblent vivre heureux pour toujours. » s’étonnent les chercheurs de la très sérieuse revue médical Journal médical britannique. Dans leur très attendu numéro de Noël, et comme chaque année, plusieurs chercheurs se concentrent sur un sujet médical décalé.
Si en 2023, ils avaient critiqué la tenue des médecins Barbie, cette année, la revue, publiée lundi 16 décembre, s’est penchée sur la santé des princesses de l’univers Disney. Et les experts sont clairs : de Cendillon à Pocahontas, les princesses ne sont pas en forme. Ils sont « faire face à de graves problèmes de santé dans le monde réel »ils écrivent.
Dans le monde réel, préviennent les experts Journal médical britanniqueBlanche-Neige est peut-être la plus belle de toutes, mais elle est très isolée. Et avant de rencontrer les sept nains, il souffre de solitude. Sa santé mentale en souffre, les quelques interactions qu’elle a l’exposent à des risques de maladies cardiovasculaires, de dépression, d’anxiété et de mort prématurée, expliquent les auteurs.
Belle se retrouve en contact étroit avec la Bête, avec forcément des risques de maladies infectieuses potentiellement mortelles, constatent les médecins, comme la brucellose ou encore la rage.
Et que dire de Cendrillon, au four et au moulin depuis son enfance et exposée à la poussière à longueur de journée : elle court un risque sérieux de maladie pulmonaire. Sans oublier la fée marraine qui répand des quantités massives de paillettes magiques, autrement dit des microplastiques recouverts d’aluminium qui risquent d’endommager les poumons de Cendrillon.
Souvenons-nous aussi du plongeon de Pocahontas du haut d’une falaise : la princesse amérindienne tombe pendant 9 secondes, soit une hauteur estimée à 252 mètres dans le dessin animé, avant de se poser et de plonger dans l’eau avec classe. Dans la vraie vie, ce serait plutôt, disent les auteurs, « une symphonie de fractures ».
Raiponce, à force de se tirer les cheveux, risque une alopécie de traction, autrement dit de devenir chauve. Et pour finir Aurore, la La Belle au bois dormanten dormant et en ne faisant plus d’exercice, s’expose à des risques de maladies cardiovasculaires, d’accidents vasculaires cérébraux, d’obésité et de diabète et, pour couronner le tout, est victime d’escarres.
Les auteurs de cet article scientifique arrivent à la conclusion qu’il y a urgence, mais que tout n’est pas désespéré : «“Disney doit envisager des interventions pour surmonter les problèmes de santé de ses princesses”, notent-ils.