Décès du percussionniste indien Zakir Hussain

Décès du percussionniste indien Zakir Hussain
Décès du percussionniste indien Zakir Hussain

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Décès du percussionniste indien Zakir Hussain

Ce virtuose du tabla avait joué avec Ravi Shankar, George Harrison, John McLaughlin et Charles Lloyd.

Publié aujourd’hui à 15h51

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Bref:
  • Zakir Hussain, décédé à San Francisco, était synonyme de tablas, il avait 73 ans.
  • Il a collaboré avec George Harrison et John McLaughlin.
  • Il a participé à plusieurs Montreux Jazz Festivals.

Le nom de Zakir Hussain était devenu synonyme des tablas, ce double instrument à percussion indien. Vénéré en Inde, fils d’Alla Rakha, immense joueur de tabla (notamment à Woodstock avec Ravi Shankar), ce musicien d’exception, qui savait faire chanter les peaux souples de ses tambours, avait aussi gagné l’estime du public occidental, notamment dans un registre jazz ou fusion.

C’est également à San Francisco, sa résidence principale pendant des années, que cette figure de la musique hindoustanie et de ses mixages internationaux est décédée dimanche 15 décembre, à l’âge de 73 ans. Le percussionniste avait très tôt quitté ses limites traditionnelles. À 22 ans, il participait déjà à l’enregistrement de l’album « Living in the Material World » de l’ex-Beatle George Harrison – une connexion probablement rendue possible par la participation de son père au concert au Bangladesh.

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Avec McLaughlin

En plus de jouer avec les plus grands instrumentistes indiens, dont Ravi Shankar, mais aussi son propre père, Zakir Hussain s’est illustré au sein du groupe Shakti du guitariste John McLaughlin. Parmi ses collaborations occidentales les plus marquantes figurent sa participation aux projets de Mickey Hart des Grateful Dead – notamment son « Planet Drum » – et son dialogue avec Charles Lloyd et le batteur Eric Harland.

Il a également joué avec Jan Garbarek, Dave Holland et s’est produit à plusieurs reprises au Montreux Jazz. Les tablas, mais aussi une certaine idée fraternelle et multiculturelle de la musique, ont perdu l’un de leurs meilleurs défenseurs.

Boris Senff travaille dans la section culturelle depuis 1995. Il écrit sur la musique, la photographie, le théâtre, le cinéma, la littérature, l’architecture et les beaux-arts.Plus d’informations @Sibernoff

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