De beaux cheveux blonds, une silhouette élancée. A 22 ans, Lilou Émeline-Artuso, Miss Côte d’Azur, ne passe pas inaperçue. La belle Antiboise, étudiante du master en stratégie numérique, sera présente ce samedi soir sur la scène du Futuroscope de Poitiers pour l’élection de Miss France 2025.
Sportive, réservée mais déterminée, la Riviera compte bien briller et être sacrée. Rencontre.
Pourquoi vous êtes-vous lancé dans cette aventure ?
Je suis de nature assez introvertie, voire réservée. Donc pour moi, c’est comme si Mégane (Miss Provence) était un défi. Ma famille me disait souvent de me présenter. Alors cette année, je ne me suis posé aucune question. J’y suis allé, j’aime essayer de nouvelles choses.
Enfant, Lilou s’imaginait-elle un jour devenir Miss Côte d’Azur et concourir pour le titre de Miss France ?
Il n’y a aucun moyen. Ce n’est pas “un rêve de petite fille” comme on dit, même si j’ai toujours regardé la série avec ma famille. Nous sommes tous là à regarder les discours, à faire des prédictions. J’ai toujours admiré ces jeunes femmes pour le courage qu’elles ont à se lancer dans ce genre d’aventures, mais c’est plutôt un désir de jeune femme. D’où la transformation personnelle, d’où l’envie de rencontrer de nouvelles personnes. L’occasion de rencontrer des Français si vous devenez Miss France.
Quelle est votre Côte d’Azur ?
Quand on pense à la Côte d’Azur, on pense au soleil, à la mer. Mais c’est aussi la Promenade des Anglais à Nice, le festival de Cannes… C’est un peu tout ce qui fait rêver (rires).
Cindy Fabre dit qu’une Miss France doit être une femme qui a des convictions. Qu’en penses-tu?
La femme de 2025 est une femme qui prend des responsabilités, qui a envie d’apprendre et qui est ouverte d’esprit. Miss France apporte avec elle une garantie de responsabilité. Il doit s’engager et savoir imposer ses idées.
Personnellement, j’ai toujours eu une sensibilité pour l’environnement. J’ai fait une étude sportive en voile, je fais des compétitions de catamaran. Alors évidemment je suis sensible à la mer, à la protection du milieu marin.
On entend parfois des critiques sur cette compétition. Que dites-vous aux détracteurs ?
Chacun a sa propre opinion et elle doit être pleinement respectée. Mais le 14 décembre nous découvrirons 30 femmes heureuses d’être là. Ils ont proposé. Nous ne sommes pas obligés de nous présenter. Miss France permet à une jeune femme de s’exprimer devant 10 millions de personnes, en direct, sur TF1. Ce qui est vraiment incroyable. La concurrence n’est pas dégradante, bien au contraire. Cela met en valeur la femme.
Qu’attendez-vous de l’expérience Miss France ?
Une véritable transformation personnelle. L’aventure Miss France se prépare depuis les premières élections. Miss Mandelieu pour que je devienne Miss Côte d’Azur.
C’est donc un travail quotidien. Et encore plus récemment. Nous essayons de préparer le grand départ. On essaie aussi de gagner en maturité. Nous sommes certes accompagnés du comité mais souvent nous sommes seuls face à nous-mêmes.
À part vos études et votre travail de mannequin, que faites-vous pendant votre - libre ?
Le sport, notamment le basket (son père est un ancien professionnel). Je continue toujours le catamaran. Être mannequin, c’est être indépendant et payer mes études. Cela m’a aussi permis de défier mon côté réservé et timide car j’étais beaucoup plus jeune.