Récital de poésie-Musique
Poésie de Philippe Tancelin accompagné de l’ensemble musical contemporain dirigé par Elysabeth Merx
Dans l’univers culturel foisonnant, surgissent des rencontres inattendues, offrant des instants de grâce où les arts s’entremêlent subtilement. L’espace Matreselva ne déroge pas à cette recherche de l’excellence et nous propose un événement exceptionnel : un récital qui allie la poésie de Philippe Tancelin aux harmonies envoutantes d’un ensemble musical contemporain. Sous la baguette experte d’Elysabeth Merx, chaque note caresse les couplets en parfaite symbiose. Le « Récital Poésie et Musique » promet ainsi de transcender l’obscurité environnementale pour éclairer nos cœurs d’une lumière nouvelle. En ces - où l’actualité pèse sur nos épaules comme un ciel bas et lourd, cet événement culturel se présente comme une bouffée d’air frais. Avec délicatesse et grâce, il célèbre la beauté du monde et nous offre une parenthèse enchantée où résonnent la joie et l’art.
Nous aurons le privilège d’écouter les poèmes des dernières œuvres de Philippe Tancelin, poète et philosophe engagé, qui œuvre avec ferveur à concevoir un monde juste et apaisé. Sa démarche s’inscrit dans la construction d’une pensée politique innovante, destinée à servir une vision progressiste de la société. Cet événement s’annonce comme un rendez-vous culturel incontournable, qui allie la profondeur des paroles à la finesse de la composition musicale, pour une expérience artistique inoubliable. Une soirée unique à vivre dans ce « Récital Poésie et Musique » qui marquera le point d’orgue de cette année artistique incontournable.
L’écriture de cet auteur, tout comme ses actions, se caractérise par des positions fermes et une résistance contre l’exclusion sociale, l’exploitation des plus démunis, ainsi que par son soutien aux peuples opprimés comme la Palestine, l’Ukraine et d’autres. « Pour moi, la poésie est une forme d’émerveillement née de l’interaction entre les mots. Le langage poétique naît de l’étonnement provoqué par des rencontres nouvelles et insolites entre des mots, différents de leur usage quotidien et utilitaire. Lorsque le poète parle de « lune amère », la lune s’étonne d’en recevoir un goût, tandis que l’amertume s’étonne de se transformer en étoile. C’est avec une émotion palpable que le poète Philippe Tancelin partage cette vision, pourrait-on dire en résumant sa pensée. F. Guemiah.
À propos de Philippe Tancelin
Animé par la force et la beauté de la poésie, il fonde le « Centre international de création d’espaces poétiques (CICEP) » et le collectif « Effraction ». Le CICEP, fondé en 1992 avec la collaboration de Geneviève Clancy et Jean-Pierre Faye, poursuit une mission clairement définie par son titre : créer des espaces poétiques qui font office d’interstices entre les arts. Dans ces lieux de rencontre et de création, la poésie se compare et se mélange continuellement avec d’autres formes artistiques comme la peinture, le cinéma, le théâtre, la danse, la musique, l’architecture, ainsi qu’avec les technologies de l’imagination virtuelle. « Effraction », collectif de poètes des cinq continents, a été fondé en 2009 par les Éditions L’Harmattan. Ce groupe, qui rassemble poètes, artistes, chercheurs et acteurs de la société civile, s’est donné pour mission d’investir l’espace urbain à travers des interventions poético-artistiques inspirées des problématiques actuelles. Il porte également sur une réflexion sur l’évolution du langage poétique par rapport au langage de communication.
Le collectif a à son actif la publication de deux ouvrages chez L’Harmattan :
« Effraction 1 : Fragments et Lambeaux », un ouvrage qui explore la dimension trans-historique des textes poétiques anciens et modernes liés à l’espace urbain, et « Effraction 2 : Poseurs de Lumière », un recueil de témoignages poétiques nés au lendemain de la Urgence COVID-19. pandémie. Ces deux publications collectives démontrent la diversité et la richesse de leurs démarches créatives.
Par ailleurs, le Collectif organise une soirée dédiée à la lecture poétique tous les quatrièmes jeudis du mois. Ces événements sont l’occasion de mettre en lumière des poètes contemporains ou de rendre hommage à des figures poétiques du passé, dont l’œuvre a marqué ou marque encore les enjeux théoriques et pratiques de leur pays et de leur communauté. Les initiatives du CICEP et du collectif « Effraction » sont guidées par une ambition centrale : réintégrer la poésie au cœur de l’histoire et du devenir de la communauté humaine.
PLAN
« Brothers » d’Arvo Pârt (harmonica, basse et piano)
« Élégie » de Gabriel Fauré (saxophone, basse et piano)
«Trilogie» de Timo Juhani Kyllônen (basse et pianoforte)
« Prélude 1 » d’Alfred Schnittke (harmonica et piano)
« Labyrinthe » de Sergueï Belimov (saxophone et piano)
Lecture solo de “Fractal 1, 2, 3”.
« Danse Fantastique 3 » de Dimitri Chostalokvich (saxophone et piano)
« Chrystal Silence » de Chick Corea (basse et piano)
« Musique mécanique » de Carla Bley (harmonica, basse et piano)
« Berceuse pour Caïn » de Gabriel Yared (Chant, piano)
« Jésus Maria » de Carla Bey (2 saxophones, piano)
«Lullaby 1» de Hans Eisler (chant, piano)
«Tango» d’Alfred Schnittke (harmonica, piano)
« Silence Charlie » de Carla Bey (6 saxophones, basse et piano)
« Verticale du silence » de Serguei Belimov (cordes, piano avec basse et piano inversé)