« Attention, nous nous préparons à célébrer les 25 ans de l’association « Challenge Christophe-Caraty », nous ne parlons pas de la 25e édition du tournoi », insiste Joël Caraty. L’homme préside l’association qui porte le nom de son fils Christophe (décédé d’un cancer en 1999 à l’âge de 24 ans) et qui soutient les malades du cancer et leurs familles.
En 2024, le « Challenge Christophe-Caraty » a permis de récolter 27 000 euros de dons, « preuve que ce que nous faisons est important et que les gens nous font confiance », a souligné le président lors de l’assemblée générale tenue à Plougastel-Daoulas samedi 7 décembre. 2024. Une somme entièrement destinée au confort des patients et de leurs familles. Ainsi, du matériel a été acheté pour le “salon familial” du centre hospitalier universitaire (CHU), l’Espace Christophe a quitté l’hôpital du Morvan pour celui de Cavale-Blanche, un confort a été offert aux malades et des nuitées ont été garanties à leurs proches. .
« Des partenaires fidèles et du public »
Un succès qui rassure Joël Caraty. « Nous avons des partenaires fidèles et un public fidèle. Que nous soyons handballeurs ou non, il y a avant tout une cause commune qui nous unit », dit-il en évoquant les actions de l’année prochaine : participer à la création d’un poste d’animateur d’activités physiques et sportives pour tous (activités physiques adaptées ou APA ), investir dans des fauteuils de massage et entretenir ceux existants et installer des diffuseurs d’odeurs dans les services.
Le quart de siècle qui nous attend sera « un grand événement »
Sans oublier ce quart de siècle dont l’association veut faire “un grand événement”. Puisque « le tournoi sert la cause », l’anniversaire s’annonce beau, avec un plateau insolite de six équipes réparties en deux tournois de niveau équivalent. Les filles seront évidemment présentes et Joël Caraty attend le retour de BBH pour un tournoi européen. Cette édition exceptionnelle de « Caraty », comme on dit familièrement, se tiendra les 14, 15 et 16 août 2025, avec un slogan du président : « Ça doit être une fête ! « .