un directeur artistique s’apitoie sur son sort

un directeur artistique s’apitoie sur son sort
un directeur artistique s’apitoie sur son sort

Un directeur artistique québécois qui a battu une partenaire a déclaré qu’il en était responsable, mais n’a pu s’empêcher de minimiser ses crimes devant le tribunal, allant jusqu’à dire qu’il l’avait battue parce qu’elle ne comprenait pas à quel point il l’aimait.

• Lire aussi : Violence envers un partenaire intime: le directeur artistique québécois plaide coupable

«C’était lié à ce besoin de lui communiquer que je l’aimais, que j’étais investi, mais elle n’y croyait pas», a déclaré Denis Wolff jeudi au palais de justice de Montréal, espérant obtenir la clémence du juge.

Wolff, qui avait contribué au succès d’artistes tels que Jean Leloup, Loco Locass et Pierre Lapointe, était de retour en cour relativement aux violences qu’il avait infligées à une femme avec laquelle il entretenait une relation intime.

En effet, au moment où il sortait avec la victime, le professionnel de la musique pouvait être violent. Un jour, il lui a jeté un iPad au visage, lui donnant un œil au beurre noir. D’autres fois, il peut la traîner par le bras, les épaules ou les poignets.

Et lors du dernier épisode de violence, il a chevauché la femme pour la frapper avec ses pantoufles, tout en lui appuyant un oreiller sur la tête au point qu’elle a eu l’impression d’être sur le point de perdre connaissance.

“Je ne voulais pas lui faire de mal, ce n’était pas mon intention”, a assuré Wolff, donnant l’impression de minimiser la gravité de ses actes. Ce n’était pas pour lui faire du mal.

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Denis Wolff, en 2004, en délivrant un disque d’or à l’artiste Lhasa.

Photo d’archive

Il se sent désolé pour lui-même

Arrêté par la police peu après, Wolff explique avoir tout perdu et avoir été mis sur liste noire après que ses accusations aient été rendues publiques.

“Quand vous étiez dans le journal, les artistes sont partis, j’ai dû vendre mon entreprise à rabais, je ne pouvais pas travailler”, dit-il, l’air désolé pour lui-même.

Le lendemain, se déclarant plein de remords, il a néanmoins attendu plus de deux ans avant de plaider coupable de voies de fait simples ayant causé des dommages, peu avant l’ouverture du procès. Il est défendu par le célèbre criminologue M.e Pierre Poupart.

Quant à la victime, il n’a pas hésité à la critiquer, la présentant comme une femme jalouse qui ne comprenait pas l’amour qu’il lui portait.

« Est-ce que cela vous a mis en colère qu’il ne comprenne pas que vous vouliez son meilleur ? Est-ce que cela a généré de la violence ? dit avec une expression perplexe, M.e Hélène Décarie della Corona.

“Quelque chose comme ça”, a répondu Wolff, affirmant qu’il était important pour lui que la victime comprenne à quel point il l’aimait et l’admirait.

Cette dernière aura l’occasion de réagir aux propos de Wolff dans deux semaines, quand ce sera à son tour de s’adresser au tribunal pour expliquer les conséquences que les crimes de Wolff ont eu sur eux.

Le juge Thierry Nadon entendra ensuite les avocats sur la peine à prononcer.

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