la sélection musicale de « Afrique » #208

la sélection musicale de « Afrique » #208
la sélection musicale de « Monde Afrique » #208

Chaque vendredi, Le africain présente trois nouvelles sorties musicales inspirées ou originaires du continent. Cette semaine, montez sur scène avec trois albums « live », enregistrés en public mais dans l’intimité, de Yacine Malek, Mayra Andrade et Walid Ben Selim.

«Taltal», oui Yacine Malek Double Trio

Petite-fille de pasteur, Yacine Malek est née en 1975 à Bejaïa, en Algérie, avant d’arriver en à l’âge de 5 ans. C’est à l’école qu’il découvre le piano, une passion qui ne l’abandonnera jamais et qui continuera à s’épanouir grâce à son contact avec Michel Petrucciani (1962-1999), avec qui il affine son sens du rythme et de l’improvisation. Après avoir accompagné des artistes français comme Liane Foly, Florent Pagny ou Hélène Ségara, il est également à l’origine du groupe Orientalo Project, qui mêle jazz et sonorités maghrébines. Une influence que l’on retrouve dans l’album Vous habitez Paris, sorti mi-novembre et qui rassemble six chansons enregistrées lors de concerts avec le bassiste Linley Marthe et les batteurs Karim Ziad et Jeff Ludovicus.

“A-mi N Kre-u Txeu”, di Mayra Andrade

Devons-nous encore présenter Mayra Andrade ? Avec quatre albums studio depuis 2006, la chanteuse de 39 ans s’est imposée comme l’une des voix les plus importantes du Cap-Vert, renouvelant ses traditions musicales (morna, batuque, funana, etc.) en les mélangeant à l’esthétique afropop, notamment dans son dernier ouvrage, Mangas (2019). Dépôt RéEncanto, sorti mi-octobre et enregistré lors d’un concert dans l’église et la salle de concert de l’Union Chapel, à Londres, elle a choisi de revenir à une formule plus intimiste, accompagnée uniquement du guitariste Djodje Almeida. « Ce projet a créé un espace où j’ai pu redécouvrir mon répertoire et partager les histoires qui ont inspiré ces chansons. » spécification.

“Et”, est devenu Walid Ben Sélim

L’album est tout aussi essentiel Ici et maintenant, du Marocain Walid Ben Selim, enregistré au CityClub de Pully en Suisse, lors d’un concert avec la harpiste Marie-Marguerite Cano. Né en 1984 à Casablanca, le chanteur est l’un des fondateurs de “Nayda”, mouvement de renouveau culturel parfois comparé à la Movida espagnole, et du collectif N3rdistan (aux côtés de Widad Mjama), qui fusionne musique urbaine, poésie et influences Gnoua. Dans cet ouvrage publié mi-octobre, il chante six textes de poètes soufis comme Ibn Arabi, Rumi, Ibn Fared ou Kabir, dans une recherche métaphysique, explique-t-il, de “transcendance”, Depuis “relation entre le visible et l’inaccessible”, D’“ouverture aux autres” e di « cherchez en vous ».

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Fabien Mollon

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