A Bordeaux, 70 ans de sculptures et de dessins avec l’artiste Abram – .

A Bordeaux, 70 ans de sculptures et de dessins avec l’artiste Abram – .
A Bordeaux, 70 ans de sculptures et de dessins avec l’artiste Abram – .

L’exposition de l’œuvre d’André Abram, dit « Abram », 86 ans, au Parc Rivière, s’appuie sur une déambulation du fondateur du restaurant La Tupina, Jean-Pierre Xiradakis, dans les rues de Bordeaux. Et de rencontrer ces deux figures locales, l’artiste bordelais, soixante-dix ans de sculpture derrière lui, et l’ancien restaurateur, grand amateur d’art, philanthrope et marcheur…

L’exposition de l’œuvre d’André Abram, dit « Abram », 86 ans, au Parc Rivière, s’appuie sur une déambulation du fondateur du restaurant La Tupina, Jean-Pierre Xiradakis, dans les rues de Bordeaux. Et rencontre de ces deux figures locales, l’artiste bordelais, soixante-dix ans de sculpture derrière lui, et l’ancien restaurateur, grand amateur d’art, philanthrope et marcheur invétéré.

Ils se sont rencontrés par hasard : « Xiradakis se promenait et est tombé sur ma maison dans le jardin public. Sur la façade, il y avait des appliques que j’avais créées. Il a sonné, ma femme lui a dit que j’étais sculpteur, il voulait tout voir », raconte Abram. Ensuite, tout s’est joué grâce à l’obstination de Jean-Pierre Xiradakis, qui a assiégé la mairie de Bordeaux pour que les œuvres de l’artiste soient exposées.


Elisa Mistrot, André Abram et Anna Maisonneuve à la maison du jardinier.

Claude Petit/SO

C’est à Elisa Mistrot et Anna Maisonneuve (journaliste spécialisée en arts visuels, notamment pour « Sud Ouest »), commissaires de cette exposition, de collecter et de sélectionner les sculptures pour créer une monographie. « Abram a son atelier à Sainte-Eulalie depuis cinquante ans : une profusion de sculptures, d’œuvres graphiques et de céramiques. Il a commencé avec le bois, avec la femme, l’enfant, le couple et les chats comme figures préférées », explique Anna Maisonneuve.

Recherches de lignes

Son modèle : Ossip Zadkine, l’un des plus grands maîtres de la sculpture cubiste (1888-1967). Certains compositeurs ont également inspiré ses pièces, comme « La Vie brève », en résine jaune, au côté presque pop, évocation du drame lyrique composé par Manuel de Falla au début du XXe siècle.e siècle. Une exception pour cet artiste principalement connu pour son travail sur le bronze. Le sculpteur présente 15 œuvres monumentales, réalisées entre 1994 et 2024, qui se dévoilent au détour des allées du parc.

Côté maison du jardinier, dessins et peintures côtoient de petits bronzes. « On a trouvé un lien assez évident dans la recherche des lignes. Le mouvement de la sculpture se retrouve dans les dessins et vice-versa. Sur 50 ans, on voit l’ensemble, le chemin. Il dessine ce qu’il sculpte et sculpte ce qu’il dessine », résume Elisa Mistrot.

En écho à l’exposition du Parc Rivière, deux oeuvres d’Abram sont exposées dans le jardin de l’hôtel de ville. Une exposition est prévue à Sainte-Eulalie en juillet.

Jusqu’au dimanche 22 septembre, Parc Rivière, rue Mandron à Bordeaux. De 7h à 21h (20h en septembre). Maison du jardinier et de la nature en ville, de 9h à 17h30 en semaine, de 9h à 13h15 le samedi.

Visites privées

Visite des commissaires Elisa Mistrot et Anna Maisonneuve samedi 6 juillet à 11h et samedi 21 septembre à 17h30 ([email protected]). Balade spéciale dans le cadre du festival Un Été au Grand-Parc, le mercredi 17 juillet à 18h. Visite proposée par l’Alternative Urbaine, le 28 août à 17h (bordeaux.alternative-urbaine.com). Balade avec Barbara Fecchio, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, le 22 septembre à 10h ([email protected])

 
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