Le concert de Saint Levant à Essaouira, vendredi 28 juin, dans le cadre du Festival Gnaoua et Musiques du Monde, a tenu toutes ses promesses. Il a entendu le public marocain chanter en chœur ses plus grands succès. Du premier au dernier morceau, la magie a opéré. Mais un incident a bien failli tout gâcher. Alors qu’il interprétait un dernier morceau, le chanteur d’origine palestinienne a fait un geste pour le moins déplacé. Il s’est débarrassé du drapeau marocain qui lui avait été offert sur scène en le jetant à terre. De quoi provoquer l’indignation des Marocains.
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S’agit-il d’un geste qui peut être justifié par l’émotion et l’extrême fatigue du chanteur à la fin de son concert ? Face au tollé, Saint Levant, dans un post sur Instagram dimanche, a présenté ses excuses aux Marocains. « Je m’excuse auprès du Maroc et de son peuple pour le malentendu que certains ont vu comme une attaque contre le pays. Mon respect et ma haute considération pour vous m’interdisent de commettre volontairement tout geste désobligeant », écrit l’interprète de « Pardonnez-moi ». Et de conclure en darija : « Kanbghikoum bezzaf (Je vous aime beaucoup, NDLR) ».
