Dans le petit village du festival Hellfest à Clisson (Loire-Atlantique), des dizaines de festivaliers observent des dessins affichés sur le mur d’un des bâtiments. A l’intérieur, 22 tatoueurs travaillent de 9h00 à 1h00 du soir pour créer des tatouages et proposer un souvenir inoubliable à tous les plus courageux qui souhaitent garder la trace de leur passage.
Demande exponentielle
Jérôme Pfeffeur est en charge de toute l’organisation de ce stand depuis 17 ans. Ces dernières années, il affirme que le nombre de demandes de tatouage a explosé au point d’avoir une file d’attente de 5 heures, avant de prendre rendez-vous. La plupart du temps, les festivaliers demandent à ce que le mythique H, le logo et la première lettre du festival soient gravés sur la carrosserie.
A l’intérieur du stand, des dizaines de tables de tatouage sont alignées, et le bruit des aiguilles qui se déplacent couvrent presque la musique des scènes à quelques centaines de mètres. « Il y a beaucoup de gens qui veulent le tatouage du Hellfest, confirme Grem, tatoueur. Il y en a qui viennent chaque année, et qui en font un à chaque édition.
Partagez des souvenirs
C’est le cas de Stéphane, en short, on peut voir le tatouage qu’il vient de se faire pour sa deuxième visite. Un grand H, rouge et noir, à côté d’un autre logo du festival qu’il a réalisé lors de son premier passage à Clisson. « C’est un peu la Mecque du metal, on s’amuse, donc c’est tatouage jusqu’au bout »ajoute ce festivalier venu de Lille.
Il y a aussi ceux qui partagent leur tatouage, comme Mike et sa fille. Ils ont dessiné la même image pour marquer l’occasion de la vie. “Un tatouage n’est pas comme un t-shirt”Elle explique. Son père en est à son quatrième anniversaire et pense déjà à la prochaine fois où il passera devant une table pour immortaliser une fois de plus sa visite au festival.