une bataille juridique majeure entre les héritiers et la Sacem

une bataille juridique majeure entre les héritiers et la Sacem
une bataille juridique majeure entre les héritiers et la Sacem

Une bataille judiciaire majeure entre les héritiers de Ravel, l’auteur du célèbre Boléro, et la Sacem, qui gère le paiement des redevances.

C’est le plus grand succès de la musique classique du XXe siècle. Le Boléro, composé par Ravel en 1928, est représenté pour la première fois à l’Opéra de Paris le 22 novembre 1928 avec un ballet dirigé par un chorégraphe russe. Et depuis près d’un siècle, le succès est toujours au rendez-vous. On raconte que tous les quarts d’heure, le Boléro est joué ou diffusé quelque part dans le monde, avec à chaque fois des redevances versées aux ayants droit… même si ces derniers n’ont que des liens lointains avec Ravel.

Le compositeur est mort sans descendance en 1937. Son frère était son héritier, mais il est mort lui aussi sans descendance. La masseuse et gouvernante de ce frère est alors devenue l’héritière. Puis après le décès de la masseuse, les droits sont revenus à son mari. Puis à la seconde épouse de ce mari, puis aujourd’hui à la fille de la seconde épouse du mari de la masseuse du frère de Ravel…

L’auteur des décors et le chorégraphe ont ajouté qu’il fallait repousser la fin des droits

Une femme qui, selon Le Parisien, est millionnaire et vit très confortablement en Suisse grâce aux revenus du Boléro. Elle a intenté une action en justice pour prolonger le paiement des droits d’auteur, car la date des 70 ans de la mort de Ravel, lorsque la musique tombe dans le domaine public, est passée. Tout le monde pourra l’écouter sans rien payer.

Les ayants droit ont donc eu une idée. Ils ont ajouté l’auteur des décorations de la première de l’opéra comme co-auteur de la musique. Cela signifie que les droits doivent être partagés avec les héritiers du décorateur, mais cela prolonge le paiement des droits puisque celui-ci est décédé ultérieurement. Et désormais, les héritiers demandent que le chorégraphe russe soit également co-auteur. Et comme elle est décédée en 1972, cela prolongerait les droits jusqu’en 2042.

La Sacem, qui est l’organisme qui paie ses droits, trouve que cela commence à suffire. Et s’oppose à ces ajouts de co-auteurs. Les héritiers ont porté plainte et le jugement est attendu ce vendredi.

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