« J’ai la chance de pouvoir travailler au Ballet de Lorraine »

« J’ai la chance de pouvoir travailler au Ballet de Lorraine »
« J’ai la chance de pouvoir travailler au Ballet de Lorraine »

A la veille de votre passation du pouvoir, quels sont vos sentiments ??

“Je suis très heureux. Bien sûr, après 13 ans et demi, je me sens chanceux d’avoir pu être ici, travailler avec cette équipe. Avancer en danse et proposer des créations. Lors de mon embauche, j’ai évoqué cette idée de l’importance d’un grand laboratoire. J’ai toujours été très curieuse et, après toutes ces années à danser, dans des esthétiques différentes, dans des styles différents, je me suis posé cette question “qu’est-ce qu’il serait possible de créer avec ce grand groupe de danseurs” (NDLR : la compagnie est composé d’un maximum de 24 danseurs ) ? Ce qui est rare ! »

Comme Patrick Dupond, Pierre Lacotte, Didier Deschamps, pensez-vous avoir laissé une identité au CCN-Ballet de Lorraine ?

” Absolument. Chaque administrateur avait sa propre empreinte, il a marqué l’entreprise à sa manière. Ce ne sont pas seulement des directions qui se succèdent. Ce sont des époques. Les temps, les perspectives et les questions changent. Pour ma part, dans toutes ces saisons j’ai essayé de présenter au moins 50% de chorégraphes féminines. »

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Qu’est-ce que vous pensez avoir apporté globalement à cette entreprise ??

« Diversité et questions pour les danseurs. Nous sommes dans une maison de création, nous sommes donc là pour découvrir d’autres façons de présenter la danse. Ce que je dis aux artistes, c’est de rester ouverts à toutes propositions. Ne préjugez pas. C’est l’occasion de danser sur une pièce de Merce Cunningham puis, le même soir, de passer à un tout autre style. En tant que danseuse je me serais dit « wow, quelle chance j’ai de pouvoir incarner ces deux personnages différents ». Comme un acteur, capable de se transformer d’un rôle à l’autre. »

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« Nous avons toujours voulu, avec Thomas Caley, donner au public une clé de compréhension et le faire se remettre en question »

Vos années à Nancy ont été marquées par l’éclectisme de la programmation. Était-ce votre demande lorsque vous avez accepté la mission ? Ou est-ce que des structures comme les CCN permettent cette liberté de ton ??

« Ce sont les CCN. Et c’est ce qui m’a attiré. Nancy était vraiment ouverte aux propositions que nous faisions. Cela a toujours été une question de démocratisation. Essayez de présenter une série d’œuvres chorégraphiques au public. »

Vous dites que le public de Nancy était fidèle même si certaines œuvres pouvaient lui déplaire. Avez-vous le sentiment d’avoir réussi à ouvrir les yeux ou en tout cas à pousser le spectateur à découvrir d’autres horizons ??

« Après tout, les pièces ne sont pas forcément là pour plaire à tout le monde ! Je repense à un opéra, à une représentation donnée en première partie Place Stanislas puis en deuxième partie à l’Opéra en 2012 Femmes bûcherons de Dorte Olesen avec 50 danseurs amateurs. C’était intéressant de voir comment le public a réagi : certains ont apprécié le spectacle mais d’autres ont dit « mais ce n’est pas possible pour les femmes de faire quelque chose comme ça ». »

« Nous avons toujours voulu, avec Thomas Caley (coordinateur de recherche au CCN), donner au public une clé de compréhension et le pousser à se remettre en question. Il est important pour une entreprise d’avoir plusieurs points de vue et d’être attentive aux différentes tendances. La danse est très politique. Une femme peut-elle danser comme ça, un homme peut-il danser comme ça ? Comment un corps peut provoquer une bonne ou une mauvaise émotion.

Nous étions récemment en Albanie où nous avons présenté notre pièce Discopiede. Un adolescent a déclaré : « Les hommes ne peuvent pas bouger comme ça. » Et nous avons répondu « Mais pourquoi ? Où est le problème ? « . En tout cas, à Nancy, même s’il y a parfois eu de la surprise, le public, selon lui, a toujours été très ouvert. »

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De plus, certains danseurs ont pu être désorientés par les choix artistiques?

« Certains danseurs se mettent en mouvement très rapidement et comprennent le but. D’autres le sont moins et prennent beaucoup plus de temps. C’est naturel. Nous sommes tous humains. Il est important d’en être conscient. Mais au final, le travail est fait et tout le monde est là. »

Discopiede cela a fait beaucoup parler et suscité beaucoup de discussions

Pietro Jacobsson

Cette même pièce Discopiede que vous avez créé en 2016 avec Thomas Caley, que va-t-il devenir ?

« En termes de droits, la pièce nous appartient. Il existe et existera. Mais ce n’est pas à nous de décider de ce que cela deviendra. Les réseaux sociaux ont contribué au succès de l’émission. Cela a eu une résonance mondiale. Au début, c’était une surprise, cela a fait beaucoup parler et suscité de nombreuses discussions telles que “Est-il possible de se présenter en train de danser sur un terrain de football comme celui-ci ?” »

Si vous deviez repartir de zéro cette aventure, feriez-vous les mêmes choix ??

« C’est difficile à dire. Les temps changent. Ce que nous avons fait en arrivant s’inscrivait dans une certaine époque. Le monde n’est plus le même qu’en 2011. Donc je ne pense pas. Peut-être que nous n’aurions pas fait les mêmes choix. »

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Quel est ton plus grand regret?

«Je n’ai aucun regret. Il y a justement ce projet de nouveau bâtiment pour le CCN-Ballet de Lorraine (ndlr : à la place des anciens locaux de la Faculté de Pharmacie de Nancy) que nous aurions aimé réaliser et qui était déjà à l’étude lors du mandat de Didier. . Je pense que ce projet va se réaliser mais je ne sais pas quand ! »

J’aimerais que la compagnie soit toujours dans cette perspective de création et de liberté artistique

Pietro Jacobsson

Que souhaiteriez-vous que cette entreprise devienne ??

« J’aimerais que ce soit toujours dans cette perspective de création et de liberté artistique. Et que cette structure soit toujours soutenue (ndlr : par les pouvoirs publics). »

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Vers quelles nouvelles aventures professionnelles vous dirigez-vous ??

« Avec Thomas Caley, nous avons des idées que nous aimerions expérimenter. Nous aimerions travailler sous une autre forme avec moins de danseurs. Avec cette réflexion « Comment un corps peut-il s’exprimer dans un autre contexte ? ». Nous avons également des propositions de création de films. »

 
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