Publié le 6 novembre 2024 à 10h54. / Modifié le 6 novembre 2024 à 13h00
« Sur l’île rocheuse de Jeju, un jeune acteur tourne un film. Lorsqu’il manque d’inspiration, il aperçoit une silhouette au pied d’une falaise. Grâce à cette rencontre et à une chanson d’amour écrite des années plus tôt, il a enfin une histoire à raconter. Ce résumé officiel dit presque tout sur le film et l’art unique du coréen Hong Sang-soo. Depuis trente ans qu’il exerce un cinéma toujours plus minimaliste, l’homme a ses fans inconditionnels, même si ses films, produits actuellement au rythme de deux par an, sont rarement vus en dehors des festivals. Mais est-il possible d’élargir cette base ? Après les 500 entrées enregistrées pour Introduction en 2022, un distributeur téméraire voudrait encore y croire.
Difficile pour nous d’imaginer la réaction d’un spectateur néophyte face à ce 29ème long métrage (à peine, d’une durée de 61 minutes). Mais après tout, on peut tomber amoureux d’un écrivain, d’un peintre ou d’un compositeur devant l’une de ses dernières œuvres. La difficulté avec Hong Sang-soo, c’est que très peu de gens savent encore que le cinéma est aussi un art et que Dans l’eau contrevient délibérément à toutes les règles communément admises d’un « bon film ».
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