En 1978, la troupe du Splendid avait transposé au cinéma son succès de café-théâtre (Amour, coquillages et crustacés) avec Le bronzé. Le réalisateur de la saga, Patrice Leconte, a partagé ses souvenirs auprès de RTL après le décès de Michel Blanc, qui incarnait Jean-Clause Dusse dans la série de films.
“Je ne peux pas imaginer qu’il ne soit plus là.” Patrice Leconte, réalisateur de la saga des Bronzérend hommage au comédien Michel Blanc, avec qui il a travaillé à de nombreuses reprises. Décédé des suites d’une crise cardiaque dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 octobre, il était “un type extrêmement singulier, assez secret”, commente-t-il sur RTL.
« Ce qui va me manquer, c’est lui, qui il était », réagit Patrice Leconte. “C’était un ami proche, nous avons fait beaucoup de choses ensemble qui restent de très bons souvenirs.”
« Se libérer de Jean-Claude Dusse »
En 1978, la troupe du Splendid avait transposé au cinéma son succès de café-théâtre (Amour, coquillages et crustacés) avec Le bronzéréalisé par Patrice Leconte. Gros succès puis encore plus grand succès, un an plus tard, avec Les gens bronzés vont au ski. Deux films devenus cultes, dans lesquels Michel Blanc incarnait l’inoubliable Jean-Clause Dusse.
« Jean-Claude Dusse, je ne veux pas dire qu’il en avait marre, mais il ne voulait pas en être prisonnier », commente Patrice Leconte. “Il voulait s’en affranchir”, poursuit le réalisateur, qui évoque le retour – très critiqué – des Bronzés en 2006 pour un troisième opus, Amis pour la vie. Un film pour lequel Michel Blanc avait “complètement revisité” son personnage, rappelle le réalisateur.
