Julie Perreault explique pourquoi elle a décidé d’annoncer sa relation en grand sur les réseaux sociaux

Julie Perreault explique pourquoi elle a décidé d’annoncer sa relation en grand sur les réseaux sociaux
Julie Perreault explique pourquoi elle a décidé d’annoncer sa relation en grand sur les réseaux sociaux

Julie Perreault a vécu un été un peu fou entre le tournage de la quatrième saison de la série Doute raisonnable et ceux, en tant que réalisateur, de la série L’appel et le quotidien STATUT. Ce fut aussi un été plein d’émotion puisqu’elle a annoncé, de belle manière, son amour pour l’humoriste et comédien Stéphane Rousseau. Elle revient avec nous sur le sujet, mais aussi sur ses 30 ans de travail, son rôle de mère, et bien d’autres choses encore.

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Julie, c’est une belle rentrée pour toi ?

Oui, et je vais très bien. Aujourd’hui, c’est une sorte de jour de congé. J’en profite, car il n’y en a pas eu beaucoup depuis le début de l’été. Cela a été un été un peu fou, avec beaucoup de projets et de mouvements ! C’est dommage à dire, mais je n’ai pas vu cela se produire. Je tournais la prochaine saison de Doute raisonnable de mai à juillet puis, je suis entré en pré-production de la série L’appelécrit par Luc Dionne, que j’ai réalisé. Je n’ai donc pas eu beaucoup de temps de repos.

Pouvez-vous me parler de votre personnage Alice dans Doute raisonnable?

J’adore ce rôle, car il est super complexe. Alice est à la fois crédible et pertinente dans son travail, mais c’est tout le contraire dans sa vie privée. C’est un peu comme jouer deux personnages en un. Ce déséquilibre est amusant car l’un sert l’autre, et je m’amuse beaucoup à cela.

Était-ce volontaire pour vous de passer à la réalisation ?

Je ne sais pas trop comment expliquer ça… Quand j’étais actrice et que je suis devenue photographe, c’était probablement le moment de ma vie où je me sentais le plus imposteur. C’était il y a 20 ans. À l’époque, il était plus mal vu de changer de carrière qu’aujourd’hui. Par exemple, les comédiens qui se sont mis au théâtre ont été critiqués pour avoir fait un tel saut. Quant à la réalisation, dans le milieu, on me disait souvent qu’un jour je finirais par réaliser. C’est Fabienne Larouche qui m’a donné ma première chance en me proposant de réaliser des épisodes de STATUT. J’ai pu voir de quoi il s’agissait et finalement, cet ensemble a changé ma vie à plusieurs niveaux. Disons simplement que j’ai reçu un beau cadeau en faisant STATUT. (rires)

Avez-vous été intimidé, en arrivant sur un tel plateau, de devoir diriger plusieurs comédiens expérimentés ?

Pas tellement, étonnamment. Je suis arrivé avec beaucoup d’humilité et tout le monde savait que je n’avais pas beaucoup d’expérience. Je suis également arrivé en confiance et très bien préparé. Les plateaux de tournage ne m’intimident pas, les acteurs non plus. Il y a beaucoup de choses que je sais sur le tournage et il y a aussi beaucoup de choses que je dois apprendre à maîtriser, notamment la gestion du temps et l’organisation de la production, qui sont des choses nouvelles pour moi. Mais rien de tout cela ne m’intimide. C’est un honneur pour moi de réaliser une série de Luc Dionne, car il écrit très bien. C’est un allié pour moi, j’ai besoin qu’il soit là et qu’il regarde ce que je fais. J’en suis au 8ème jour de tournage et il m’en reste 30 à terminer. J’ai donc encore le temps de m’améliorer. Mais tout se passe bien et j’adore ça !

Avez-vous la carrière que vous pensiez avoir ?

Non! Cela se passe d’une manière à laquelle je ne m’attendais pas du tout. La photo est venue changer beaucoup de choses. L’image est si importante pour moi, car elle est porteuse d’émotion. C’est probablement ce qui m’a amené à réaliser. Au départ, tout ce que je voulais, c’était être une bonne actrice. J’avais juste envie de prendre ma place et de trouver un endroit pour m’exprimer, que ce soit au théâtre, dans une série ou au cinéma. En fin de compte, je m’exprime de plusieurs manières et je pense que j’en ai besoin. J’aime jouer, mais depuis quatre ans, je ne le fais qu’en Doute raisonnable. Je refuse d’autres projets, car je ne peux pas me cloner !

Pour quoi?

Je n’ai jamais voulu participer à deux projets à la fois. Je n’aime pas faire ça, par respect pour le public, mon réalisateur, mon producteur et mon diffuseur. je suis comblé par Doute raisonnable et cela ne prend que deux mois par an, j’ai donc du temps pour la photographie et la production. Je suis heureux de pouvoir faire autre chose et prendre soin des gens qui m’entourent. Je néglige tellement mes amis pendant le tournage que je me rattrape ensuite le reste de l’année.

Comment voyez-vous la jeune fille qui a fait ses débuts il y a 30 ans ?

Je le revis tellement avec mon fils, Thomas (Delorme), qui sort de l’école de théâtre ! Je lui ai expliqué que la meilleure façon d’aborder ce métier est de penser à long terme. On ne peut pas tout jouer dès la sortie de l’école. Il faut être vigilant, ne pas précipiter les choses. Quand vous le faites correctement, cela s’additionne. C’est sur le long terme que nous pouvons dire que nous avons réalisé un parcours très réussi. Thomas est super humble. Il n’est pas exubérant et il fait les choses pour les bonnes raisons. C’est une belle personne et un bon acteur. Nous avons tous les deux d’excellentes conversations. Il a également des projets musicaux et reste actif. Il réalise des courts métrages et il trace son chemin…

Quel genre de mère avez-vous été pour vos deux enfants ?

J’ai un lien super fort avec mes enfants, tout simplement parce qu’à un moment donné, lorsqu’ils ont grandi, je me suis adaptée à leur rythme tout en restant autoritaire, mais juste ce qu’il faut. Je les ai guidés du mieux que j’ai pu, en étant parfois plus ferme. Je suis très proche d’eux. Ma relation avec mes enfants est ma plus grande fierté !

Quel genre de réalisateur êtes-vous ?

Je suis un réalisateur très attentif au jeu d’acteur et à la photographie. J’arrive extrêmement préparé ; Cela me permet de « passer à 10 centimes » si nécessaire. Je suis perfectionniste et pointilleux avec tous les départements et je ne veux rien avoir à me plaindre. Je veux que chaque projet soit à mon image et je veux y mettre mes propres efforts.

Vous voyez-vous réaliser un film un jour ?

En ce moment, j’ai tellement de travail que je ne me vois pas plus loin qu’en vacances avec mon copain à la mi-octobre. Nous avons déjà fait des petits voyages ici et là, mais ce seront nos premières grandes vacances romantiques officielles. J’en rêve ! Pour l’instant, c’est le seul projet dans lequel j’ose me projeter.

Vous êtes resté secret pendant un moment sur vos aventures amoureuses. Pourquoi Stéphane et vous avez choisi de l’annoncer en grand sur vos réseaux sociaux ?

Nous savions que la rumeur de notre relation se répandait et qu’elle allait sortir d’une manière ou d’une autre. Cela m’a beaucoup stressé parce que j’avais peur que cela se passe mal, étant donné que cette annonce s’accompagnait aussi d’autres nouvelles. Je n’avais pas encore annoncé ma rupture, qui datait de quelques mois avant ma rencontre avec Stéphane. Je ne voulais pas que les gens mélangent les choses. On s’est dit que faire quelque chose de joli et qui nous ressemble était la meilleure façon de s’annoncer en couple. Stéphane a fait les dessins, nous avons écrit les textes et mon fils Thomas a fait la musique. Maintenant tout le monde le sait ! Mais je dois admettre que j’étais vraiment stressé par tout ça. Finalement, je suis très soulagé que ce soit fait et que nous vivons désormais notre vie. Nous sommes très heureux ensemble. Je suis amoureux!

Vous êtes porte-parole de la Fondation Vivere qui vient en aide aux femmes dans le besoin. Qu’est-ce qui vous a amené à cela ?

Cette fondation vient en aide aux femmes qui font face à des défis de toutes sortes, qu’elles vivent un deuil, une séparation, un trouble alimentaire ou une dépression. Elle organise des conférences pour rassembler les gens, les inviter à partager et se sentir moins seuls. De nombreux services sont proposés. J’ai souhaité m’associer à cette fondation, car ce mandat me tient à cœur.

Doute raisonnableLundi 21 h, à Radio-Canada. STATUTDu lundi au jeudi 19 h, à Radio-Canada. L’appelqui mettra en vedette Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk et qui sera réalisé par Julie Perreault, est attendu pour 2025 sur Club illico (bientôt illico+). Pour en savoir plus sur la Fondation Vivere : Fondationvivere.ca.

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