Toujours sur le même registre. Le président de la communauté des communes du plateau Picard Olivier de Beule continue de mentionner les lacunes en termes de santé sur son territoire à chaque intervention. Inévitablement, cela se trouve dans son discours lors de la cérémonie de salutation de sa structure, le jeudi 23 janvier.
Pour l’élu, maire du petit village de Gannes, cette question reste la priorité pour l’année 2025. «Le plus grand défi pour la santé n’est pas la maladie, mais l’accès aux soins», insiste-t-il. il. Et pour mentionner le centre de soins dentaires, qui devait devenir un centre de soins plus général.
«Propositions concrètes», bientôt
Entre-temps, et malgré certains hoquets, la partie dentaire de la structure doit continuer à se développer. «Aujourd’hui, nous avons une équipe de cinq personnes, ce qui devrait se développer davantage dans les semaines à venir», explique Olivier de Beule. «Il est composé de deux dentistes, de deux assistants dentaires et un secrétaire. Cela a permis à 684 personnes, dont la majorité de plus de 60 ans et donc moins mobiles, d’être traitées localement. »
Mais le centre de santé intercommunal ne peut pas devenir la panacée de la désertification médicale. Olivier de Beule s’inquiète de l’éventuel départ des libéraux. «Je pense en particulier à la disparition prévue de la structure administrative du centre de santé multi-professionnel de Saint-Just-en-chaussée», poursuit le président du Plateau Picard. «Cela pourrait entraîner le départ de plusieurs professionnels. Le départ d’un soignant a de nombreuses autres répercussions que leur simple absence: social, sociétal et économique. » Le directeur assure que «des propositions concrètes seront faites aux élus communautaires. Ils viseront à garantir que ce bâtiment, construit par le CCPP pour accueillir les professionnels de la santé, continuera de les accueillir pendant longtemps. »
-Aides à l’installation
Olivier de Beule se souvient que la communauté des communes de Plateau Picard a prise, en 2024, une batterie de mesures dans ce domaine. Avec une aide importante pour l’installation, voire une aide aux études en échange d’une rémunération future. «J’espère que dans ce domaine, notre politique d’attractivité commencera à porter ses fruits», la personne concernée veut croire.
Et pour dire: «Les professionnels de la santé, sur le plateau de Picard, vous n’êtes pas seul. Vous avez une communauté qui vous écoute et est à votre service. »