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Alors que la « Parade des Champions » marquait la fin des Jeux Olympiques de Paris 2024, de nombreux athlètes ont eu du mal à digérer la fin de cette aventure, dont un membre de la délégation française de cyclisme sur piste.
Le blues de JO n’est pas un mythe. S’il existe pour les fans du monde entier, il frappe aussi les sportifs après des mois de préparation et des semaines de compétition. Thomas Denis, membre de l’équipe de cyclisme sur piste Frande, en est un exemple parmi tant d’autres. Dans les colonnes du Télégramme, l’athlète français a confié avoir vécu des semaines très difficiles après la fin des Jeux.
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“J’étais dans le tunnel olympique, il n’y avait que la performance qui comptait et quand je rentrais, pfff, le grand vide” explique le Morbihannais, actuellement aux championnats de France sur piste. « Après les JO, je n’étais pas dans un état dépressif mais… je ne voulais plus m’entraîner, je ne voyais même pas mon vélo. Ça m’a inquiété, oui, ça m’a inquiété » assure celui qui a terminé 6e en poursuite par équipes.
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«Ça a été un vrai choc. Je me suis dit qu’en fait, je n’aimais pas le vélo. Je me sentais coupable envers les gens qui me suivent, mes proches… » ajoute Thomas Denis. Tombé dans un « cercle vicieux » et au « niveau zéro », le Français a ensuite passé un mois et demi loin de son vélo, avant de reprendre l’entraînement avec le championnat de France du contre-la-montre en ligne de mire. Aujourd’hui encore, assure-t-il, l’athlète olympique est « très, très loin de notre meilleur niveau ».
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