Marc Madiot, gérant de Groupama-FDJ, est catégorique : « Nous, chefs d’équipe, devons nous engager par écrit et sur notre honneur à ne pas utiliser cette méthode, qu’elle soit bonne ou mauvaise, qu’elle apporte un bénéfice ou non. Sinon, il faudra encore cinq ou dix ans pour résoudre cette histoire. » La méthode en question : l’utilisation de monoxyde de carbone (CO) dans le peloton, une pratique révélée par Collectif d’évasion en juillet dernier, lors du Tour de France. “Nous sommes en danger”, il s’est exprimé au micro des Grandes Gueules du Sport ce dimanche 1est Décembre sur RMC.
Le président de l’UCI arrêté
Selon Collectif d’évasion, trois équipes utilisent ou ont utilisé ce matériel : Visma-Lease a bike, UAE team Emirates et Israel-Premier Tech. « Je dis que de trois équipes, on passera bientôt à cinq, six, sept, dix, quinze… jusqu’à 90 % du peloton. Je n’ai pas du tout l’intention de l’utiliser. C’est le message que j’ai envoyé au président de l’UCI (David Lappartient) », a prévenu Marc Madiot. Personne n’utilisera cet appareil dans mon équipe. Je m’y engage, même si les autres équipes le font. J’invite mes collègues à avoir la même attitude. Si les 25 meilleurs chefs d’équipe du monde disent que cette méthode ne doit pas être utilisée, alors cette méthode ne sera pas utilisée. »
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“Il n’y a pas de consensus général sur la question de savoir si le CO peut avoir un effet d’amélioration des performances, et il n’existe pas de données suffisamment solides pour étayer cette proposition.” l’Agence mondiale antidopage (AMA), l’a indiqué cette semaine dans un communiqué transmis à Reuters. Quelques jours plus tôt, l’Union cycliste internationale (UCI) avait demandé à l’AMA de se prononcer sur la question.
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